Arc en Ciel Pour Daltoniens

01. Connasse
02. Dernier Train
03. Antimuse
04. Je te Hais
05. Faut-il ?
06. Livre de Vie
07. Comme un Sampler
08. Arc en Ciel Pour Daltoniens
09. Class 87
10. Code Barre
11. Personne Fusible ft. Mai Lan
12. Arcade
13. Focus ft. Siskid
14. Poltergheist

 

 

 

CD1 : Peines de Maures

Player

Refrain :
Si tu n’passes pas le cap, t’as le caractère amer.
Passe-moi le mic et part à l’ouest ailleurs.
À moi le rap et la parole meilleure,
À toi le trav’ en apparence, player !

Quand sur le bitume, les traces de pas s’agglutinent
dans un océan de détritus tu te plains.
J’ai le néant dans l’esprit, je titube c’est caricatural,
je me perds dans la nitroglycérine, la nicotine et l’rhum.
Pour cet article as-tu l’âge de te pendre avec des kilos d’hystérie?
Je paries que là tu clamses, allez prends ce piston hydraulique
dans les parties, t’as du tact !
Un guet-apens se prépare dans les bâtiments d’surface.
Où va le cran d’arrêt ?
Sûrement dans la jugulaire !
Falsifie les preuves avec des jerricanes de Kerozen.
Pars au casse-pipe, as-tu mal au crâne si t’as du crack et des valises de butane ?

C’est La Caution inimitable en pénétrant le digidesign,
Exorbitant, en même temps, ça signifie que nous inhiber
Est impossible et impensable en étant édifiant, en restant réticent à ton insu !
Appétissantes sont tes comparses, s’abrutissant à ton contact,
Ton arrondissement t’as tèj’ au large !
Je respecte le cran de ta belette peu fraîche…
Ton clan est acculé jusqu’au squelette, frelon…

Refrain

On ne m’a ni nommé « Dog » ni monnayé.
Nom de code, c’est Nikk’.
Je ne nie pas m’être noyé !
Ni naine, ni nonne, mais elle m’ignore,
mi-naïf je m’y met : signes et signaux.
Je n’suis pas un pineur de pin-up’s mineures,
Donc j’clignote, mignone, d’puis 1 heure genre mime !
Je joue à la belotte avec un vieux genre Sim,
Il perd une dent quand j’coupe son as de pique !
C’que j’gagne est nul et non avenu…
Amène un gros briquet si tu veux fumer mon avenue !

Ma musique est excessive : elle est à l’image de mes peines.
A l’usine c’est l’exercice mais dans la cabine, c’est le stress.
Gras du bide c’est très sexy mais quand ça cavale c’est trop laid.
Pas du style mec hermétique, t’es dans le camtar (camion) c’est obscène.

Refrain

Je récapitule tu te casses les dents quand tu décapsules tes seize !
Mais qu’est ce que t’as bu ? tu te vautres !
Allez les toxs, passez l’éponge, la came et les drogue,
casez les porcs à la morgue et lavez les corps.

Je conjugue au passé anisette et caniveau,
Caravelle et Machiavel…Chris’ Colomb porte bien son nom.
Graisse de porc et Haribo, manivelles et manigances,
Noisy Le Sec et La caution : un cours de remise à niveau !

Refrain

 

Pilotes Automatiques

Quel est mon pourcentage ?
Vos sondages, je m’en tape ! (Hein , hein)
Comme de ‘skhy 12 ans d’âge ! (Hein , hein)
Nous , au taf, on est d’astreinte…
Qui me clash ! Seulement Brassens !
Et il n’est plus de ce monde…
Donc c’est mort !
Comme ce borgne…
J’me souviens plus de son nom…
Lis mes rimes une à une selon
mes pièces maîtresses unanimes seulement !

J’ai perdu tant de temps,
J’ai vécu tant de plans,
J’suis déçu dans le fond :
C’est physique !
Notamment, maniaque dépressif au caractère dit dérangeant ,
totalement parano des stups, c’est sinique !

Refrain :
Allo jeune fille,bonne femme et p’tite,
Serveuse, sage-femme,maîtresse, instit’,
J’appelle de France, de Paris…
Allo, jeune homme , vieillard , enfant,
Arabe, renoi, noich et blavanc,
J’appelle de France, de Paris…

Sécuritaire, l’intermède militaire, que j’suis un mec inutile me démontre !
Planifiée vigipirate, la manif est inévitable, la patrie , ici c’est vitale, et me contre !
Internet m’intéresse mais je reste interprète, acteur de ce monde.
Tu passes ta vie sur une chaise quand tu navigues sur le net, plein d’avis sur une thèse donc soit.
Mais quand tu dévies sur une bête, tu trébuches sur une braise, une bévue surhumaine et tu boites !

Pris dans l’éternel tourbillon de la glande, d’incessantes questions me taraudent…
Est-ce que t’es bête ? ou c’est la Beuh qui t’nique les neurones,
faut pas qu’tu piques une crise de démence, la tise te démonte…
Est-ce que ça va ?
Appelle une ambulance !

Refrain

Jeune fille , jeune homme, vieillard , enfant,
J’te dis que je note mes yards en francs,
J’avance vite en parlant parfaitement le français et l’arabe !
Comme O’Malley , j’suis avare…
Debout Paname et Navarre,
J’suis navré pour les navets qu’ils vous servent….
Y a qu’ ça en France !

Le poste et les enceintes , à l’avant , ça me plait…
Ballade en mal de plaire, pilotes automatiques pour un putain de crash !
Pas davantage de peine, amalgamant mes blêmes,
Parano à la base, narvallo, je dépense mon salaire dans la 16…

En 85, j’aurais écrit « Ma Nastase », à l’instar de Run Dmc, inlassable.
J’me demande si ma vie est un stage, où j’suis bénévole et on m’soule la ganache !
J’m’enlise dans l’Atlas de retour au Maroc,
J’y retrouve ma place, mon sang, mes darons…
Paraît qu’j’suis banlieusard comme un pit ou un rot ?
D’un point de vue anarchique, archaïque et baroque !

Refrain

 

Boites de Macs
featuring China

Jeune merde branché,
ne me déteste pas parce que tu es faible, c'est Nikkfurie.
Tu trouveras pas de macro dans une boite de thon
Tu trouvera quelques thons dans une boite de macs !
Baisse ton verre à la gloire du patron
Pas un cheveux sur la langue juste un poil de con
Le rap est plein de pompeur funebre
Je les ai vu en vert avec de sombres lunettes
Testeur pour le compte de durex
j'laisse faire quand on m'pompe la buvette

Refrain :
Inhale mes récits. J'suis le monarque le roi.
Dissimule tes résilles dans cette boite de macs.
Tu feras pas d'bénéfices avec une face de rat.
Que l'argent téléguide, mes camarades et moi
Mascara et pendentifs, apparats laissant pensif
Sparadrap sur tes (envies). Requins, dans une boite de mac!

Goûtes à la détresse qui se lit sur le visage
Ouvre la poubelle et survis tu termine mal
Putain je n'aimes pas les tain'p qui se montrent en discothèque
Je n'ai pas le temps de leur mettre en kilomètre
A 4h du mat c'est l'alcool qui parle
A 5h du mat c'est le coma éthylique
anesthésier par la liqueur c'est la vodka décisive
les yeux injectés de sang je me sens prêt a indexé le sens que je donne
Ton compte est débiteur mais le compteur défile
en compète évidente c'est les rondeurs des filles qui imprègne la rétine
avec une longueur d'avance billet dans les bas résilles
plus d'une heure avec une tain'p
c'est très mauvaise ambiance d'une humeur assez vulgaire
et c'est monnaie courante
quand le kerozen et l'air se marient dans l'atmosphère
Branleur, l'héro c’est le stress, quand le zéro met les nerfs !

Refrain

J'ai vu un foie sur le sol
un toit de voiture percé faisant en guise de socle
un puzzle d'homme
J'ai vu le sang dans un oeil
la flamme dans une pupille
le noir sur ma feuille abonde et je jubile
il n'y a plus d'encre dans le stylo blanc
pas de pannes ni de tire au flanc
J'ai vu des cranes blanchâtres me menacer
invitation dans le 93 refusée
j'pense voir la vie en vert mais j'ai du noir sur le col
ma chemise est taché de rouge si ma mémoire est bonne
j'ai vu deux avions pénétrés des tours
j'ai appris que des corps on pénétré des fours
je vois que tué les miens fait peter les bourses
et ne rend pas coupable
hébété je cours

 

Monde Libre

Je m’isole en ciselant, envie d’un vide enrichissant
Et qui donc m’immole en gisement l’évidence trouvant la distance.
Mon rap est fait de p’tit mots sans (distourne) qui pivotent et vibrants
Qui te dise long sur notre histoire depuis le glissement des (lice-po)
Ce qui se passe dans ma tête est très étrange.
Ce n’est pas que j’me plait à perdre haleine.
Dans ma tèce, mon appartenance, c’est personnel, cervelle (modeste.)
Mémorisation de mes repères.
J’mémorise la merde et j’perds le nord, mais j’garde le cap.
J’me qualifie ma vie d’un terme inutile, genre terminus de c’train…
(Par aide de set) de coups et blessures sur les 2 bras.
J’laisse mon empreinte dans l’tribunal et si tu permets j’voudrais m’aérer grave.
Laissant pour mort tes simulacres, Hi-Tekk muni d’un aérographe.
Condamnation pour vandalisme qui scandalise la presse qui m’connaît ap
Quand je déclare la guerre des nerfs je contre les plans de mes adversaires.
Je montre mes armes, contrôle mes troupes.
Je prends de l’aisance quand j’accélère.
Nikk, ta compagnie de fantômes est bientôt prête.
Nids de vipères dans l’industrie, minoritaire dans le rapport

Refrain:
C’est le prototype d’un monde parfait,
Libre sans haine, sans violence, sans toxine, sans drogue, sans viande, sans clone.
Mais n’oublie jamais que libre veut toujours dire qu’il y a de l’interdit dans l’air


Amplitude en demi-teinte, à la tèce tu nages dans l’bitume
Quand dis-tu quand je dis (tain’p à la paie d’un piège de c’mec)
Pas la peine de faire le jlave.
Est-ce le cas quand tu te branles les méninges.
A la longue c’est contagieux
Car je fais de la musique pour les paumés, les épaves
Qui écument tout les pubs, et les bars, de la capitale jusqu’à l’antarctique,
Cigarette aux lèvres, en allant d’l’avant vers le (presque)
C’est d’une (lobotomie qu’sur ta mutua liquide) translucide se répand donc
Et une soudaine envie de me lever me rendra plus libre de mes actions.
Et un paradoxal à mord-moi-l’nœud qui m’rend plus vif sans plus attendre.
Et là, maintenant face aux reporters à 2 francs, nous nous appelons La Caution. Dis-leur
Falsificateur de billets, siphonneur d’essence, mythomane,
Je trempe mon hypothèse dans le complot. Hypocrite, tu l’vis trop mal
Quand les sirènes se manifestent, arrête. C’est Hi-Tekk, pas Spoke de Star Trek.

Refrain

Arrêtez les frais, c’est carrément débile, il existe le cinéma d’arts et d’essai.
(Flingues et) des lames et des schlass dissimulés dans ma veste XXL.
Nikkfurie ne fut pas fils unique, sur scène (s’est issu, donc plie le rythme)
Assez d’issues pour que tu fuies le site. Fais le vite, tu s’ras utile ainsi
Parait qu’il n’aime pas les blazes, dans l’genre de Morti’ et Black
De ceux qu’ont répandu (l’clav’). Moi je resterais d’marbre.
Je n’s’rais pas une icône du grand canyon, de la Silicon Valley.
Nan, je m’sers pas du dico. Loin du grand frisson, dans ma mini-zone j’allège.

Demande assistance aux gens mais reste donc à distance
Car nous sommes rappeurs sans freelance mais banlieusards depuis tout l’temps
Un jour ton rap pourra atteindre la racine carrée d’notre puissance
S’il te plait, cesse ton baratin. Poliment en aurais-tu l’obligeance.
En aurais-tu l’obligeance, s’il te plait cesse ton baratin.
La racine carrée d’notre puissance, un jour ton rap pourra atteindre
Etant d’puis tout l’temps banlieusards, également rappeurs sans freelance
Alors mec reste donc à distance où demande assistance aux gens.

 

Ligne de Mire

C’est La Caution, survet’ et Stan. Attention surveillez ça
Noisy l’keus, tu lèves les bras. 150 sans pied d’estal
J’ai pas d’option sur mes messages,
Pas de sang sur mes paires de basket
J’refais mes lacets, c’est sur ça me retarde
Devant toi j’ai cassé l’ardoise, du 9.3 au Val d’Oise
Et serré des siamoise, j’suis coincée dans l’armoire.
La coïncidence c’est qu’j’avoisine la moisissure payée en avoires
(J’empile) mon rap en flocons d’avoine
Capitaliste, ta pris ma liste d’amis, la leur salive à fond
Gaspille ta thune, capitalise
J’arrive à agripp’ la vie d’artiste, pactisant vite avec la tise
Ma vie vacille à vive allure, mon joint carbure dans de l’aluminium
Il flambe allume le vite.
Ignoré l’temps, salue le bien, fignolé l’plan, t’as vu le risque
Mais j’ai déjà prévu la suite, c’est cérébral et très vulgaire
Combien de ladies dans cette voie tu crédites dans cette boite.
La médisance des squattes illicites.
Dis combien de crédits dans ta voiture,
C’est pas vraiment dans ma nature.
C’est limite difficile comme remettre Freddy dans la droiture

Refrain :
C’n’est pas un problème, vous n’pouvez fuir
Car vous êtes sur ma ligne de mire
Et là tu erres sur ce morceau que je couche sur papier Canson
Je n’ai jamais vraiment changé de ligne
Car je veux qu’tu t’défonces sur ma zic
Oui je veux qu’tu t’défonces sur ma zic

J’ai l’audace de Nas et l’angoisse de Joe Dassin
J’te met d’astreinte, qu’tu sois d’Afrique ou caucasien
La musique a un symptôme. (Léri) thème fessier.
Conséquence directe héritée d’Messier
Si l’essai se concrétise, j’estime être ici.
Si la vérité s’précise, ton rap périt dans l’w.c
Préservatif, réserve à disc et doliprane. C’est vers la street que va l’aigreur.
C’est la canicule dans le club.
Les jolies dames ont d’jolies jambes enjolivant leur minijupe
Et leur santiag en peau d’iguane. C’est motivant mais j’me sent mal.
Ceci est sidérant comme joué le cid devant une cité en feu.
C’est tout l’temps différent comme le discours de feu Mitterrand fut.
Cyclique, si clinique si clean dans c’district. Nan !
Ni rimes ni pit ne discrimine mon historique
Je retire d’ton rap munis d’une pince à épiler
Munis d’un ein-s dans la main droite, et de von-s à écouler
C’est un monstre à l’Elysée munit d’un contrat mérité
Car la France est fière d’celui qui gouverne l’australopithèque.
Je pulvérise l’audience. Une herbe aux effets thermonucléaires pour névrosé.
Les métropoles, j’ai l’thermomètre et les problèmes irrésolvables, et j’aime nos pièges.
Cubiques appartements s’imbriquant dans nos immeubles
Et c’est monnaie courante qu’on nous expulse après l’hiver.

Refrain

On est des salauds qu’on big up à chaque concert de La Caution
Des narvallos dans l’immeuble 17 rebaptisé Caution
Dans une caisse de location qui sert en cheval et en gazole
Ici le mal en rotation gouverne en arme et en parole
Libère une armée en carence de vocation à l’embarras.
A l’ambassade en mocassins soigneusement cirés aux parades.
Lope-sa, tise une Heineken, (s’piqué des) verges
Le traumatisme et les cernes genre, vise les lesbiennes.
J’pèse et j’tise à la base (des mic) repère le site
On reste deep, 10 teur-inspec au mètre cube.
On me piste de loin, je sens qu’on m’épie mais je n’sais pas pour quelles raisons.
Les épaves me parlent avec des giclées d’salive, la bave aux lèvres en suspend.
Je prends la tangente, ces mecs me vampirisent.
En bas je traîne mais je n’ai qu’mes pompes, en cas de blèmes-pro y a sonne-per.

Refrain

 

Bancs de Poisons

Seine-Saint-Denis, là où les bronzés n’font pas d’sky ,
Là où Hutch ne s’ballade jamais sans Starsky !
Une rapide maturité, malades de Parkinson,
Et l’indic est dans un coffre au bout du parking.
J’hisse un drapeau rouge et une étoile verte,
Mon talent te met au vert comme l’Etoile Rouge,
Ma rage est dans mes cernes couleur « métal-rouille »,
France, j’dérespecte même tes espaces verts !

Au lever du soleil, mes rétines se contractent et filtrent les rayons,
même en ayant de la peine apaisante est l’ambiance,
sentiment d’apesanteur et de calme.
Apparemment seul je piétine sur place.
Pas besoin de tranxène quand la tristesse me transperce,
Tremblement de terre, j’ai vendu tant de rêves,
En temps de trêves, les gens se taisent.
Amours chiennes lesbiennes,
Que des salopes sans paroles que je traîne sans laisse…

Refrain :
En live de là où l’deal est la genèse de la monnaie,
La vieillesse de la jeunesse et la feuille contient du pollen.
Des vieux mecs envient ce qui ont envie d’en fuir
Car notre grand truc, c’est s’autodétruire !

De menace en menace, les flics sont tenaces et ressassent,
Jusque dans l’inconscient des gens, leur foutue besace sans moral.
J’suis loin de Mozart et B eaux Arts, de Carlos Mozer et Bozo,
Je resterai aux aguets, mon zinc’, car j’ai mon dosage de mosaïque.
Pas plein aux as, sans pléonasme. J’touche même Lausanne et Monaco,
Roseanne et Gonzague, vos ames sous vos sapes, je comate sur vos raps !
Réservez gonzesses et gondoles, acceptez mes gestes sans ponts d’or
si vous êtes sur mon répondeur…Vous êtes pigeonne, j’suis condor !

Les amis : c’est comme les filtres, ça s’encrasse,
Et quand ça va mal, c’est triste, l’argent sale nous amalgame.

J’emmet un signal sonore à ceux qu’la vie noble honore…
J’suis un sonar ignoble, j’finirai cool dans un sauna en Suède.
Quand le deal est la genèse de la monnaie,
la vieillesse de la jeunesse et la feuille contient du pollen.
Peu naissent dans la mollesse, risquent le plombage hors des molaires.
Proche contact entre commères là où y a plein de Sarah Connor.

Refrain

Mais qu’est ce que les narcotiques quand je rêve de pâles copies
carbone de cartes bancaires.
Anonyme, je cartonne les copycats de lobbies fats, la police maque
le quotidien et c’est une folie plate sur pellicule konica,
les phobies planent, polyvalent je suis le
Chroniqueur de colis graves gavés de plastique au nitrate,
T’es sous la ceinture comme Monica,
Comique, sale, cynique en hôpital, je fume la chronique,
alcoolique, anonyme, Champagne dans beau cristal,
beau pillage, gaspillages tu cotises mal,
Ta pillave, la faut-il malt ?
Accepte le stress dans un taudis sale.
Torpillage de pauvres ignares,
Orchidée de corps bizarres,
Ordinaires dans l’corbillard : cockpit orbital avec cocktail exotique de corticoïdes,
au final, ajoute l’adrénaline pour la survie, ce sport vital.
Ordinateur de bord inapte, reste diplomate dans ce décor pliable.

Refrain

 

Peines de Maures

« La détresse d’un père : son enfant vient de mourir »

Quel avenir quand des femmes en pleurs mettent au monde leurs enfants
dans des ruines à proximité des champs de batailles ?
Dans un décor indécent encerclé par des tanks censés représenter la quintessence,
u.s.a. tu n’es pas vulnérable paraît-il ?
Par essence, tu te braques et ta rétine pue le crack et la résine
s’insinue dans l’archétype que tu nommes : l’axe du mal, c’est pathétique.
J’ai vu des pellicules…Vise les clichés polaroïds exhibant les belliqueux,
prisonniers civils et l’héroïne n’est qu’ironie du sort.
Malade mental en chef de gang, enlève le vent, les flammes des puits de pétrole
et baise le monde au nom du dieu croissance.

U.S.A., Alliés et boyscouts jubilent !
Leur embargo oblige à ce boycott utile
De leurs sapes, leurs boissons et leurs cigarettes.
Ils veulent faire taire cet homme en haut du minaret.
Arènes ou Harems ? Ils jètent leurs femmes aux lions
Sans que leur carême les arrête : ils sont fiers de leurs fameux fions !
Sache à qui ta thune sert, avant que ce que t’avales t’ulcères !
Armement culinaire qui a battu le fer
Ou une munition d’un litre qui se charge dans un verre,
Qui atteint un cœur, en d’autres termes : une balle sous une veste.
L’ascension se fait par le bas : le social pue le sexe !
La messe est dite, c’est le cérémonial du traître…
Evidemment, mes peines de Maure sont sans pareilles !

La violence règne et vos idées se violent entre elles au quotidien.
Encore en guerre de croisades, les collabos, les volontaires sauront s’taire.
À quand les génocides sur fond de violoncelle ?
Le drame est miaulant, certes, larmoyant ce n’est pas comme la moyenne,
Des rêves à l’hawaïenne, je n’rêve pas je plaide pour un message de paix
Loin de vos flatulences manichéennes.
C’est la théorie du lance-pierre : contre des tanks , des enfants s’élancent, fiers.
Existence pleine de résistance qualifiée de terrorisme,
Négligeant tout un peuple qu’on appelle absent…Souviens-toi.

What Kind of embargo had we ?

Quelques écrivains, terroristes intellectuels pensent faire de l’argent
en stigmatisant toute une culture sans même la connaître,
ignorance recouverte de pseudo connaissances hors contextes.
Arabesques folles : mort complète.
Algébrique est ma stratégie « el cheikh imat »
Contemple le ciel et les étoiles du haut d’une dune ou de l’atlas,
c’est une oasis de science.

Nous sommes français en freelance, étrangers en puissance.
L’inconscient des gens, même de bonne foi, nous voue méfiance.
Ce pays est presque le notre…Mais seulement presque !
Le temps tout simplement s’un changement de veste !
Je remercie Dieu pour l’abondance de cellules grises
Qui permettent d’analyser et m’évitent la discut’ vide.
Des parents braves, imperméables à la haine, te diront :
Ne cherche jamais la merde…Si elle vient ne t’laisse pas faire !
J’ai passé mon enfance dans un quartier de prolétaires
où nous étions les seuls arabes, naturellement peu bavards !
Des rockers à la fenêtre, des seringues à la pelle
Dans nos bacs à sable, sans répit quand vient le camion-baine.

All what we have to say : what Kind of embargo had we ?

Familles nombreuses considérées comme primitives…
J’décris mes peines de Maure, celles-ci avec minutie.
Je suis maure mais pas die, le turban orne mes batailles,
Ma parole est d’or, j’n’ai pas d’arme, j’ridiculise porcs et bâtards.
J’fais réagir corps et cœurs, accepte mes torts et pleurs.
Rien à foutre, rien à foutre que vous me considériez hors des mœurs !
Appelez-moi « indigène » , « intégriste », « voyou », « trou d’balle »,
Seulement capable de discerner une boule de football !
N’oubliez pas, je suis un énorme paranoïaque
Plein de mauvaise volonté, restant Arabe, dommage !

« La douleur d’un père : son bébé vient de mourir »
Homme Irakien :
What kind of embargo had we ? He suffered from what ?
Only flu, simple disease, flu and then he died !!!!
All what we have to say…
Allah is generous, Allah is generous, Allah is generous !!!
And goddamn on the BK, on embargo, only flu…He dead !!!!

Pestilentiel, meskin qu’y-a-t-il de si antinomique en France.
Résidentiel, ma carte trouvera-t-elle l’asile ?
La vie m’attriste en France.

« Notre correspondante en Irak : »
« La détresse d’un père : son enfant vient de mourir »
Traduction Homme Irakien:
« Qu’est-ce que c’est que cet embargo ?
Il souffrait de quoi ? D’un rhume…Juste un rhume ! Et il est mort !
Je n’ai qu’une chose à dire…Dieu est grand…Dieu est grand…Dieu est grand !!!!
Que soient maudits vos soldats et votre embargo ! Il est mort pour un rhume ! »

 

Revolver
featuring Les Cautionneurs

Capte bien l’stress, dans l’93…
Mon 1er pronostic est comme la baise avec le chronomètre, dans un triste hotel.
Proxénète et pickpocket se disent corrects et dans le vrai.
Mais quand je vais vers le mur, y a tant de putes qui se disent honnêtes.
Des kilos d’graisses au kilomètre. C’est en levrette qu’elles se tuent pour le prix Nobel.
Opte pour les cocktails molotovs et l’bordel. Capte bien l’stress dans l’93.
Comme du sky de 20 berges avec la rage de poing ferme.
Salope, joue pas ta pute. Regarde bien mec, alors, où va la thune ?
Dépecé, jeté dans l’canal quand ça carotte. Mais le perdant reste en patate. C’est à la mode.
Je dépense mes réserves et je dissèque les paraboles.

Le rimmel coule de leur joli minois. Tant d’remake si-moi.
Mais pourquoi ai-je tant d’ennemi, d’mecs qui parlent mal. V’la (l’G.I.)
Le G.I.G.N du rap des immeubles d’sy-noi. Les Mc’s craquent comme des hymens,
Imitent la zik-mu, mimétisent. Sortez vos gilets pare-balle.
La folie m’saisit comme quand la police sévit. Victime d’un poli sévisse.
Je laisse des scar-la sur l’carrelage (sans pour autant) l’sang écarlate comme en Calabre.
J’calibre tout l’monde, c’est l’escalade. Carnage sur les actrices, les acteurs laxistes.
Mc factice retourne au practice. Les Cautionneurs s’activent, traquent tout les sales types.
Les phases passent sur l’asphalte et fracturent ta track-list. Pour cause d’honneur, ça tire.
Le feu j’fout comme l’essence. Sous Eto’o dans toute défense,
Vu qu’j’tords les mots dans tout les sens

Refrain :
Cautionneurs impressionnants viennent démonter vos crews
Nouveaux talents corollaires pour dévorer vos (bru ??)
Trop d’auteurs émotionnels qu’aiment sillonner nos rues
Résolvez sans revolver, faites évoluer vos trucs

Aucun manque à l’appel. Affirmatif. En ceux qu’tu connaît à peine, qui s’disent de ta famille.
Tu sais qu’il y en a à la pelle. Méfie toi d’leur perfidie, d’leur infamie. Difficile à perdre.
La lanterne faiblit, élément fatidique. Partout où on veut t’ken.
Utilise ( li un thème. Pas de valves, juste 2 salves de …. ) Libre style se fatigue
Entre guillemets mon rap a grandit sans attelles. J’te destitue. Cesse de gesticuler.
Au mic, moi, j’ai tout l’temps le geste qui brûle. Pour la banlieue Est bitume.
Saphir j’m’intitule. A moi seul un institut. C’est Cautionneurs qui tuent (l’instit’ ??)

Quand ces fils de putes de flics te parlent comme un homosexuel.
De leur tête jusqu’aux aisselles. Moi je conjugue porcs et Seine
Noisy-Le-Sec, du 14 jusqu’au 17. Au quartier ça joue d’tout, du ballon jusqu’aux échecs.
Des restes de Yassa, de tagine sur la vaisselle.
Des traces de passage de Marine dans tes vieux textes.
Les Cautionneurs tuent, Hooligan comme au SL.
Une droite de Tito Ortis. Un Doliprane dans la cervelle.
C’est I.Z.N.O, O.V.N.I. en terre humaine Un extra-terrestre sans permis en guerre ouverte.
J’frappe en grande pompe, mes homologues l’ont découvert.
En attendant d’pondre un phonogramme sur mes ruelles.

Refrain

Cautionneurs et fumer tue. Ton mimétisme pur et dur humilie ton utérus,
Ton cul terreux de super pute
Criminel éminence dans la rime imminente qui minimise les minables.
Evidence, le silence est glacial
J’écrase des crânes, décimaux d’pera criminel, décimé que des zéros sans décimal
S’en est hallucinant
A huit clos dans l’abcès. Le pue sort quand t’appuies trop. Est-ce que tu l’acceptes ?
Impuissant face à la justice
Nègres et arabes, maigres et baraques, pègres et gars droits, aigres et adroits.
Nègres et arabes, maigres et baraques, pègres et gars droits, aigres et adroits.

Tu bois du sirop en série avec les miros d’la mairie
Moi j’suis De Niro, t’es Derrick. Ton rap à la Spirou est stérile.
J’suis au bord à marée haute cachant mon cachalot en d’ssous d’ton paréo
Un fan de Caméo qui squatte la case munit de (balnéo)
J’suis un peureux en péril, un (péru) en té-ci,
Un érudit précis, un féru d’ineptie,
Un merlu en terre cuite, une verrue sur tes chevilles,
Un verre de merguez / frites. Nikk F.U.R.I.E,
J’grille le feu rouge en 2 roues. Un Khmer rouge en déroute,
Une peureuse en velcro heureuse de Pérou.
Morose et verrouillé, entraîne comme Olivier Rouillé
Carence de plaidoyer….

Refrain


Bulletin Météo

Bonsoir mesdames et messieurs, il est enfin arrivé
L'anticyclone est vraiment pour bientôt cette fois-ci
Les dépressions venues du Maghreb d'Afrique noire
D'Europe de l'Est et un peu partout en Asie
S'ont sur le point d'être dissipées
En effet, un énorme poche de gaz lacrymogène
Poussée par un fort vent d'ouest venu des Etats-Unis
Dispersera les nuages et ce
Du littoral atlantique à l'Alsace-Lorraine
Une tramontane dispersera cette couche
Un peu partout jusqu'à la côte d'Azur
Les températures seront ainsi en nette baisse
Dans les quartiers de toutes les villes de France
En attendant les éclaircies
Je vous souhaite une bonne fin de soirée


A La Césarienne

Quand j’étais au plus bas, je n’ai pu compter sur personne.
Rien de personnel quand j’te dis qu’j’t’emmerde
Mais j’n’aime pas tellement les gens, ils puent.
Misanthrope, un peu misogyne, je m’imagine à l’écart. Dilapide mon capital.
Amical, quand je dynamite les transistors de mes étranges histoires.
Pensif, je me traîne dans la ville avec mes pompes niquées par la glande.
Je suis une sentinelle se compliquant la vie.
Quand je compile mes déceptions : mauvais bilan.
Je compte les putes, les numérote. Je ne suis qu’une (folie) numérique,
Une personne fusible et quand je grille on me change.

Refrain :
Chien, qu’est-ce que tu peux faire quand ça grouille de
Chiennes, et que les dents longues sont l’apanage de
Chiots, qui braquent des banques en tong sans même avoir de compte en banque
Qui vivent une vie de dingue et finissent toujours en… Chien…

15 heures pile il est, sur ma montre à quartz. Rien ne vaut l’aquarium de ma caisse.
Quand j’pense, c’est ma thérapie. Terre à terre, écartant la tise et la créatine.
Je me lave de mes plaies, quand je plane dans ma tête.
Quand les gyrophares épileptiques m’illuminent mes cellules optiques se braquent.
Et là c’est le drame, c’est presque clean. Des packs et des packs de bières se vident
Hi-Tekk c’est le mac, c’est le chef de file. Hélas, t’es le trav’, t’es le traître, pute.

Refrain

Un jour tu t’réveilleras et ton rêve t’aura tourné le dos. Tu seras vieux.
La haine se colle à tes traces. Quand j’m’énerve, ma peine est collatérale.
De la pommade s’étale. C’est un accord cordial et sale.
Dans un gang-bang ne nomme pas les braves
Un peu de vodka, mais l’rhum, le cool-al est là. T’es dans l’coma t’es mal.
Sur le cauchemar met l’cap. C’est pas l’bol, lard, écrase.
Laisse les mômes à l’écart. Les clones, allez largue les amarres.
C’est normal, et l’crack, la coke te dépravent
La mémoire dans la peau. Matez l’âme dans la foi, le programme est là.
J’fais du tort à l’ENA. Donne une clope, allé passe.
En gros t’as les spasmes, et les crocs. T’as les capacités, ne pose pas les armes.
Seul espoir, Hi-Tekk, ce pilote n’a d’égal que lui-même.
Je porte le bitume comme une veste de scène. Salopard, quand je perds, je te baise.
Acrobate dans un cercle de braise. Pas d’orgasme
En te privant de tes parties génitales, je te permets de plaire.
Mal au crâne, c’est la blanche qui te perce le zen.
J’accélère. Quand je freine : aquaplaning. Dans le verre, je le sais

Refrain

J’ai commencé le rap comme on commandait des verres dans un bar triste
Où la romance est de mise, où l’arôme est de synthèse. Y en a marre !
Je topais des verres et toi tu stress. Te souviens-tu quand tu plaisantais.
C’est trop loin, tout est flou. Je mérite une chance supplémentaire.
Je la prends, tu perds d’emblée. Tu rêves, en clair, que l’ulcère m’encercle.
Entre parenthèse, ais-je l’air en stress ?



Thé à la Menthe

Jeune, j’ai souvenir d’une « Mme Nicole »
instit’ qui pensait qu’un Bougnoule n’était pas fait pour l’école !
J’portais un velours troué, des bottes rouges en plastique,
une cagoule en laine, un chandail ou des « Play-Basket ».
Le coiffeur ne savait même pas encore que j’existais !
Mais , soit sûr que le 1er qui nous a vus s’est désisté !
Pourtant jeune et innocent, la morve au nez sans Kleenex,
on squatte le bac à sable avec nos « Shabs » et nos idées
afin de faire du vandalisme même sans le savoir !
Nos parents n’ont pas donc on erre sans avoir !
D’après nos voisins, de gros racistes, je le précise,
nous étions mal élevés et leurs bergers allemands mieux dressés !
Moi, j’y crois pas , d’ailleurs j’y ai jamais cru
car , parental est le seul amour que j’ai jamais eu !
Donc pour pas se véner, ce qui me met à l’amende :
les vertus du « Naanaa » donc du thé à la menthe !

1ère époque bidonville, ambiance clandestine dans un bar à Barbès :
thé à la menthe, couscous et tagines à la carte.
Plus de scopitones pour Mouloud et Saïd AbdAllah.
Avec un sale accent, pas de salamaleks me dit Hassan l’athlète
originaires d’Algérie , d’Hollywood à Tamanrasset.
Plus de thé à la menthe, juste des palabres amères !
Comme un malade mental, j’ai mal à la tête, je cavale en
stan-smith adidas, jean 501, ça va j’m’en tape !
Ici c’est v’là l’attentat, pour quelques douzes de plus, y a des
carnages dans l’air.
Cette France me désintègre : on classe l’Arabe comme un barbare bancal !
Nique la culture du barbecue, du steak et des fast-foods !
Au bled , c’est la djellaba et les sandales, d’Oujda à Casablanca,
c’est banal en bas de la tess, je m’emmerde et je pèse que dalle.
Ça se balafre en bas de mon hall, ma peine et ma joie se confondent,
et c’est tout ce qui reste de notre héritage culturel !

Une adolescence « Nastase et 501, Pento, cassette de funk et le daron en 505 ».
Mais vint le mot « Problème » avec un grand P,
face auquel tout le monde a tremblé ou trempé !
Après l’innocence, le pessimisme s’est ancré,
devant l’incandescence, le droit chemin s’est cambré !
Je lui ai tendu la main et le bonheur m’a crampé,
genre « seul l’argent et l’honneur peut me rendre vrai » !
Mais ici, on peut t ‘accuser de choses que si t’avais fait : tu te pendrais !
Il leur faut un arabe, un noir, c’que tu veux , bref du concret !
On a eu la chance de ne jamais se prendre au sérieux…
Côtoyer le vice sans jamais faire le saut périlleux.
Modelant notre vie loin du saut de l’ange…
A l’école , nous, vautours, contre l’albatros de Baudelaire !
On s’est retrouvé dans le rap contre toute réelle attente…
La recette : Sampler, stylo et thé à la menthe !



Glamour sur le Globe

La Caution, 2 frères d’Oujda, d’banlieue parisienne, hardcore, couche-tards !!!!
Banlieue, pourquoi le sportswear serait notre toison ?
Banlieue, pourquoi l’alcool serait notre boisson ?
Banlieue, pourquoi les convois de shit qu’arrivent du Maroc seraient notre moisson ?
Pourquoi, chez nous, l’amitié est un poison ?
Banlieue, pourquoi on noie son mélancolisme dans la bière ou le rap ?
D’la pierre on frappe sur les bus comme au bled sur les oiseaux !
Banlieue, pourquoi la taule serait notre cloison ?
Du 9.3. jusqu’à l’Oise, on s’base sur notre air oisif.
Ici c’est notre oasis, chez nous c’est l’hémorragie,
On draine la rage, prône la rage, charcute comme à Rungis !

Pas d’american express ni de rollex et de chaînes,
c’est la véritable merde avec des jerricans de nerfs.
J’vide le gobelet de l’extrême, terroriste intellectuel qui négocie l’industriel.
Reste à gagner le port d’armes et manier le score,
le fat cap, l’aérosol émane comme une marée d’opium,
une k7 dans un magnétoscope,
amical comme la France, l’Allemagne et le sport.
Capital comme l’attente, là tu balayes le sol.

Refrain :
Il n’y a pas d’autre endroit plus glamour sur le globe !
En fait, granuleux et glauque et même fabuleux et faux.
Glaner jusqu’aux clopes, planer jusqu’à Pluton ?
Plutôt guerroyer dans le golfe, sans loyer puisque pauvre !

La p.j. régit la neige et la plagie.
Légère : une partie d’kamaz m’attaque…

On s’axe sur l’acte de fracturer l’mic, blanc, noir et arabe !

Files-moi une cigarette steuplé (s’il te plait), je crois qu’j’en ai besoin,

Tiens !

J’l’allume un filet d’fumée s’échappe de ma clope…

Yo, banlieue résident, t’es sûr que t’y as reçu tes amis ?
Néophyte, t’es sur une longue queue comme l’marsupilami !

Je deviens un cancre plus méfiant dans une ville où l’ennui
se manifeste par la vente de stupéfiants.

Mon pote colosse polygame te cherche : t’es qu’un copycat !
Banlieue, j’braille comme un hooligan de Tottenham.

Qu’as-tu mis dans mon verre entre nous c’est l’penalty dans la transversale.
Lèves lles yeux quand j’te parle au fait ça m’rend bestial.
Tu te désiste et je salive quand la lame tranche des sav’.
Quels sont ces cris qui te fascinent quand ça transperce mal ?
Tu trembles, t’as des crampes et t’es sans cesse pâle, les palpitations te gagnent
Et mes pensées planent dans un décor ancestral sans un effort.

Refrain

Il n’y a pas d’autre endroit plus glamour sur le globe !
En fait, granuleux et glauque et même fabuleux et faux.
Glaner jusqu’aux clopes, planer jusqu’à Pluton ?
Plutôt guerroyer dans le golfe, sans loyer puisque pauvre !
J’suis smart et polyglotte, j’contrôle mic et monitors,
En fait je suis narrateur pour que vous regardiez nos péplums.

Je cultive les ulcères dans des thèses très vulgaires,
Appelant le ciel dans la détresse,
Argent maître artificiel participant dans la course contre la montre : article un.
Pas de monarque, un arc-en-ciel narcotique en allant paître
alors qu’on saigne…Les marchands d’zef, marquant l’pez :93.
Assemblages d’alternatives, je balbutie quelques balles d’uzi.
J’hallucine et j’rase l’usine…

Refrain



Club de Gym

1er essai, j’arrive ici, très officiel sans investir !
J’fais d’l’effet, c’est Nikkfurie, conduite modèle, j’suis indécis…
J’ai laissé passer cette fille devant mes yeux, quel imbécile !
Dans les WC, j’avance en file indienne du plomb dans la vessie !
Partisan du soir et ancien courtisan du verre,
rien ne m’intéresse au bar,toi t’es à la bourre ? Disons qu’tu flaires !
Je suis l’artisan du mic, un talent minoritaire,
un brin imperturbable,intrinsèque, cru et vulgaire !

Je capture la peur la synthétise te l’inocule,
entrepreneur vicieux et calculateur,
J’évacue le stress quand j’entre dans le club,
entre deux feux, j’dissèque mon carburateur,
C’est viscéral quand le bar pue la tise.
As-tu le style calculatrice, cleptomane ?
Fille facile, tu te diriges vers Hi-Tekk, c’est le mic, tu l’agrippes,
dans tes bras tu le sers quand tu danses et tu gesticules,
penses à mes gestes et tise, ça part en testicules,
prends ça c’est presque vide, jette ce verre, titube.
Tellement jalouse, quelque peu câline,
relèves ta jupe, je salive, tes bas-résilles me fascinent.

Refrain :
Qui est-ce qui pèse dans ce club de gymnastique ?
L’ivresse te laisse dans le fond d’la salle ? Consomme !
Qui a les liasses et rêve d’être une superstar ?
Qui a le pass VIP, évite les files d’attente ?
Dans l’incandescence de la foule qui se presse,
Viens dans le club, gaspille ta paye, c’est bien dans le bluff !
Qui est-ce qui pèse dans ce club de gymnastique ?
Qui est-ce qui pèse dans ce club de gymnastique ?

Dans le fond de la salle, je fronce les sourcils, je suis mal,
Je pense aux soucis que me cause cette veste chaude sur le dos,
Mais il faut que j’évite le vigile ! Une balle, j’intercepte un missile,
Elle est perplexe, c’est visible, elle est chaude mais sur le qui-vive !

As-tu le bon profil quand t’as perdu d’avance ?
Tenue correcte exigée, incandescence dans le club,
Tu te connectes au barman quand ça pèse, lèves le champ’
Et tu collectes des vestes, reste zen.

J’évite tous ces barges qui ont eu un grain, jeunes.
J’aperçois des sapes, des cheveux un brin grunge.
À la regarder, j’ai l’impression qu’elle craint l’heure,
Son phone je négocie « shab » contre un brunch.
Elle me dit qu’elle n’est pas d’ici donc elle a un train à prendre,
Je sais, c’est rarissime mais je m’en lave mes mains propres !
Nikkfurie a refusé maintes prop’,
j’me sens mieux dans c’que j’connais qu’à Saint Trop’.

Il n’y a pas de règles quand ça parle mal,
Surtout si ça se défonce quand ça part du bar.
C’est balèze, des verres volent de part en part dans la pièce.
Ecervelé mais je m’en branle.

Refrain

Pour les mecs en bandanas : pas de départ à New-York ,
Et même si t’écoutes Santana l’air d’être paranoïaque !
C’est vrai t’es toujours en patate quand tu parles à des burnes.
Ton déodorant s’évapore, c’est un vrai rodéo de dep’,
De lesbiennes, ça te laisse tiède, retourne au vestiaire.
Quand les filles te crampent sur la piste de danse :
t’es comme une cible qui se crible de balles.
Entre les vestes c’est un dribble de base.

Ça regorge de femmes aux plastiques peu basiques !
En théorie : invite…En pratique : crevardise !
À criav’ de toutes les nations, du steack au curry !
Tu sais c’est La Caution : Hi-Tekk, Nikkfurie.

Refrain


Majeurs à l'index

Pourquoi les femmes détestent le foot , mes amis et mon portable ?
Alors que moi je regarde le foot avec mes potes dits « insortables » !
La musique, au début, c’est un plus avec cette gente ,
même si ta caisse n’a de beau que ce qui rend jolies les jantes.
Ce qui enjolive les jambes, rend poli les gens,
qui rembobinent les manches, espérant tenter leur chance.
Ça devient vite embarrassant quand tu n’as le temps de voir personne
car le rap ne se quantifie pas en kilos d’heures mais bien en tonnes !
Tu te feras des adversaires qui croiront même que tu mitonnes
et même des mecs que tu connais aps , genre, te demanderont des comptes,
mais tant que mes reins seront solides et se reposeront sur mon équipe ,
je sais que ma main saura écrire et que mes notes seront exquises.

Quand c’est cruel, ici pas de contrôle parental, ni de parasites,
apparemment je reste intact à l’extérieur, c’est le malade
imaginaire qui se ballade inanimé dans les ruelles d’une métropole
où le trafic est dense.
Dans mes pensées, j’ai l’arsenal d’idées précises et subversives,
glissant, giclant vers les esprits, j’estime écrire mes cris de peine,
mes prises de têtes, à la longue, avale donc un calmant c’est nécessaire…
La vie est un jeu, je la joue comme au base-ball,
mais je n’ai ni la batte, ni les gants.
C’est l’overdose !

Refrain :
J’ai un index pour attester,
un majeur pour protester,
l’annulaire symbolise le lien
et la main fait que le mic’ est mien.

Beaucoup croient que l’argent abonde en farandole indescriptible,
mais sache que le rap est le parent pauvre du banlieusard dans l’industrie !
Le hareng-saur dans ton assiette veut que tu retournes dans la vie active,
tes parents sont dans le même cas , ils veulent que tu jettes ton stylo-bille !
Car au début tu rap à 15 et petit à petit , tu finis seul,
et si, le zénith de ton art n’est que médiocre, signifiant « cheum »,
tu te retrouves face au jugement de l’acquéreur d’une mini-chaîne
bien plus acerbe que tous tes potes certifiant or tout ce que tu fais !

J’ai la science conne à plusieurs niveaux de lecture,
plusieurs paliers dans la langue, plus de place et d’emplacement.
A huit heures cinq j’ai le rythme interim et l’synthétise.
Inhale donc les vapeurs !
Naturellement, je rase les murs, abuse des plantes aphrodisiaques…
Assurément, j’assume et change.
Multiplie la prise de prozac,
multivitamine c’est nickel,
ultime cicatrice : l’amnésie !
Justificatif falsifié…Tu veux mes empreintes ?
Prends celle de mon majeur dans les enceintes, laisse mes plates-bandes.

Refrain

Ce matin-là, la boulangère m’a trouvé bête…
J’n’avais rien dit ! Juste en voyant ma tête !
Elle m’détaillait des calculs des plus bêtes,
c’est normal, j’suis mat et j’égorge des bêtes !
Etanche et maître de mes émotions,
mes sourires laissent transparaître des insultes du plus haut niveau !

Refrain



Impossible

A Noisy-Le-Sec on allait chercher l’sac de patates.
A Noisy-Le-Sec on balançait des raps inclassables.
Aujourd’hui nous allons faire l’exam’ impassable
Seulement si ton talent est exact et massacre.
Pour ceux qu’le pantalon serre, le pull à un pascal
Le putain d’lascard, la thune, pas la star.
Mon batiment est apte à passer un cap.
J’m’en lave les mains sales sans stocker d’armes al.
C’est Nikkfurie dans l’album photo des flics.
Mon auto évite le poteau. C’est c’qui te saute aux yeux
Disque, notoriété. Costaud, c’est 5 dans vos gros (….)

Refrain :
J’te l’jure sur le père de l’Afrique. Egotrip
On est sur l’terrain d’la rime. Emotif
Ton micro s’égosille. Impossible
Tu t’dis : comment c’est possible? La Caution

2 à 2 on est plein, dos à dos on est bien. Peu à peu on s’éteint, n’est-ce pas triste.
Injectant mes rimes dans le sang, j’irrite la mairie dans le centre
Avec mes craris égocentriques gériatriques.
Complètement perdu dans une ville fantôme,
Je file dans l’trom’, j’descend l’escalator. Dans l’anonymat, je parle à l’enceinte.
Mercenaire en cyclomoteur sans arme à temps plein ni d’cerf-volant.
Salopard de stature, parle à l’antenne. C’est pas ma lanterne.
Tu détales à l’anglaise si tu scalpes à 100 balles.
Avale mon rap, lascar de synthèse, je t’arnaque (en vol), te met l’crâne à l’envers.
Mon frère, mon herbe te placarde au sol. (Ton phone), ta carte bieue, pas des ta de piège.
J’ai droit à ma part, ça j’men tape le steack…..
Désolé les jeunes, j’n’aime pas rouler derrière un A.
J’ai vu Saphir en train d’rouler derrière un arbre.
Fais pas l’Don Juan, j’t’ai vu mouiller derrière un trav’
N.I.2 K.F.U.R.I.E c’est moi

Refrain

Dans les caves du sous-sol on s’recycle en piégeant les p’tits der’
Embuscade en (), embellie fiscal et si je m’tej’ en l’air
J’ai là le pesticide et là je gèle en compagnie des rats
Qui m’contamine en mordant mes tibias
Mercedez essaie, l’argent nous condamnaient
(Fès qu’elle aime ses ailes avant nous bombardèrent)
Pères et mères, baissez les poings pour parler
Tèce de NLS, mon coin, faya bun them



Chômage, Voitures, Nuits Blanches

Issus d’un mode de vie complexe…
Chômage, voiture, nuits blanches.
Chômage, voiture, nuits blanches : c’est La Caution !

Je ne reste pas inactif, je bosse mes raps et ma zique,
c’est là que l’insomnie m’assiste jusqu’au point névralgique !
Mais est-ce la bonne hygiène ? On se rejoint à la tèç,
il faut seulement que l’argent vienne
pour mettre l’essence dans la caisse.
Et si tu trouves métro, boulot, dodo si ennuyant…
Passe de l’autre côté :Chômage, voiture et nuits bruyantes…
Un cauchemar pour ceux qui écoutent Danny Brillant…
Du vitriol dans la vie pimente sa magnificence !

J’ai des euros et des cents au distributeur…Mais je n’ai que des neurones et des cernes,
je nique le rôle des experts et je bosse mes éclats.
Heureusement mes échanges m’ont causé des plats, trop près des épaves, au gré des escales
à Paname…À bas le nav’, arrachage, amarrage à la tèç, caravane de gitans dans le passage.
On assiste à la mise en abîme de ma vie dans cette ville anonyme,
je me plie à mon sens de la glande quand je pense que j’arpente les sentiers de l’usine…
Mais est-ce un rêve ?

Refrain :
Issus d’un mode de vie complexe…
Style de type qui attire votre attention.
Sceptique quand à l’avenir qu’on me laisse…
Chômage, voiture, nuits blanches : c’est La Caution !

Je n’ai pas de patron à qui je rêve d’éclater la tronche,
pas de compte à rendre si je me réveille en catastrophe !
J’ai des diplômes, mais ils ne veulent pas
d’un arabe dans leurs banques à aucun emploi !
Pourtant je ne fume pas de skunk et je ne vole pas,
mais ma tête n’inspire rien de bon à ceux qui donnent le taf !

À ma montre il est 6h pile, mais le soleil se lève…
Entre nous , je rentre vite, j’ai sommeil ,
je vais direct au lit. Que l’ivresse me laisse !
Demain, j’ai un entretien mais je n’irais pas…
Je reste fidèle à l’agence mais je n’y vais pas !
À l’avance, fasciné par l’argent facile ,
je salis mes mains et calcine mes poumons,
c’est marrant la vie !
Je pratique le sport quand arrive le bus !
Mauvaise hygiène, mon rythme cardiaque s’emballe,
expulse une à une mes cigarettes et ma nicotine
aux hémisphères de mon épiderme !
Mon manque d’exercice est flagrant !
Animé par la flemme, la fainéantise excessive,
je ne fais rien de très grand !

Refrain

Nuits blanches, mes cernes relatent les faits,
je fredonne des notes, prénomme mes samples, relaxe mes nerfs,
c’est là que le duc relâche les serfs,
embarque tes rêves et le patron devient un « monarque éclair » !
Voiture… « Roadtrip » à 4 dans une auto modeste…
Notre rythme ?
Rien à faire demain : notre moteur !
22h au compteur : le jour comme on le conçoit !
Feinte de corps aux consorts qui mort-saouls s’accoudent au comptoir !
L’auto part de Noisy-Le-Sec vers Place Jeanne D’Arc,
passe Pte des Lilas pour une crêpe ou un squat d’appart’.
Barraude sur panam est devenu notre sport favori…
On taffe pas, ou plus, ce qui donne l’honneur à nos rimes.
Horaires amovibles , à nos périls , à nos risques…
Les rues de Paris, ses arrondissements : du bonheur à l’horrible !

Refrain


Thé à la Menthe (The Lazer Dance Version)
Texte de Nikkfurie à la fin de l'instrumental

Ici des athées adorent sans le savoir le dieu croissance
Où être pieu c’est réussir et être riche c’est être sain
Au chômage frénétique tu as la foi mais ne pratiques pas
Sous le seuil de pauvreté se baladent les hérétiques
C’est précis et charitable, les hosties sont les crédits
La banque est une église
La française des jeux te propose un gain de foi
Mais qu’est-ce que ce nouveau culte ?
L’idée de base le désir et le plaisir insatisfait est un péché
Trop longtemps hérétiques tu te suicides
Autrement dit tu mets un terme à ta carrière

Tu relativises l’échangisme mais le voile te choque
N’oublie pas que certaines choses ne se lavent pas avec une douche
Il faut que je parle à cette fille soumise aux lois du marché cosmétique
Ils vivent un film et nous un court-métrage
Ironie du sort, enfant on m’envoyait en colonie
Théoriquement la police a un caractère régulateur
Mais périodiquement les bavures en sont le lapsus révélateur

Yo il n’est de ghetto que nos œillères
Et le veto vient de nos oreilles
Qui n’ont écho que du mauvais
Qui n’entende pas avec pourtant une ouïe correcte
Des visions abjectes influent sur les livres que tu feuillètes
Ces pulsions malsaines nous atteignent et j’en suis peu fier
Ce n’est pas une attaque envers personne, ni une déception par peu de gens
L’idéal de lutte des classes ne m’émeut que très peu
Beaucoup de prolétaires ne sont que des capitalistes impatients
Dans la salle d’attente, des racistes combattant
Ce système pour la seule raison qu’ils sont pas dedans
Il paraît que le raciste est ignorant
Il n’a qu’à apprendre que nous ne sommes pas des singes
Et qu’on a pas volé son pain
Je n’ai aucun compte à lui rendre aucune compassion non plus
Il alimente les urnes dans un sens qui n’est pas le mien

Les beurs ont trouvés des jobs en leurs seins
Ils sont sensés me driver maintenant je suis malsain
Ils doivent libérer les filles de ma tyrannie
Pour qu’elles puissent enfin mettre des poches sous leurs seins
Vous m’apprenez à ne pas brutaliser les femmes
Merci beaucoup je relativiserai mes actes
Je ne vous connais pas alors j’ai bon espoir
Que les jeunes comme moi ne se monnaient pas
Souhaitez moi bonne escale je suis comme un clandestin
Je suis vidé sans émoi en quête de vendetta

 

Arc en Ciel Pour Daltoniens

Connasse

J’entretiens mes pensées dans ces temps qui sentent l’incandescence,
Prône un self - defense qui, par essence ou connaissance de cause, est
Une renaissance de prose munie d’une quintessence de flow,
une aversion dans le fond pour ce que tu fais, « evanescence » du pauvre.
J’ai vu débuter tous tes crews, des putes, des beats dans tous tes trous,
sous tes futes de campagne, flûtes de champagne,
furieuse campagne, curieux fantasme !
J’ai vu débuter tous tes crews, des putes, des beats dans tous tes trous,
sous tes futes de campagne, flûtes de champagne,
furieuse campagne, curieux fantasme !

Seules des lettres mortes restent sur la corde raide,
les cernes énormes servent à se pendre au bord du gouffre.
C’est ma forteresse : ma porte vers le trône,
Je sais qu’à force de ouej’ (jouer), t’es mort de peur,
Cortège de nerds, amenez vos meufs que j’les libère
quand elles crient à l’aide , au secours….
Dans ma tèç que des piranhas squattant les tours
qui te tyrannisent, attends ton tour.
Tu te dis raciste, avances en sous-marin, quand je prends ton pouls.
Marrant, quand je sens qu’tu pues la défaite et l’échec, tu sues.
Admettez que j’ai pris le dessus, depuis le début je tue.
Celui qu’a l’gun dicte les règles, une épave de plus vivant dans un rêve,
le temps q’une cigarette se consume, que l’risque te baise, te prenne et t’encule.
Spontanément bête, c’est le cas pour la plupart des gens qu’on accepte en clair.
Je compare les emmerdes, laisse les cons parler dans l’zef,
C’est concret, l’ombre et la lumière se complètent.
Quand c’est pas super c’est complexe,
Hantés par les rêves : ceux qu’on crève.
Vantés par mes pairs : ce qu’on crée.

Refrain :
Connasse ! Amène en amont tes reins.
Amène en cadeau des seins, arrête de t’implanter loin.
Ahmed en quarantaine bien, si tes parents l’aiment bien.
Et si c’est arrangé, viens ! Si c’est ma rentrée, viens !
Connasse !

C’est une génération d’hommes élevés par des spots de pub,
élévation glauque, le trottoir est un sport de putes.
Célébration commerciale, j’ai mes raisons qui te bottent le cul
comme une pénétration conne,
Regarde et restes hors de vue…
Je suis une porte close qui ne se supporte plus (2x)…
NIKKFURIE :
J’ai pris une décision décisive et sans omission.
Un vizir en visite en civil, dans ton officine un missile
Face à leur inquisition civique noyée dans une piscine de ricine.
Mon rap bactéricide, bataricide rend risible ton tricycle,
physique ton V6 pris en leasing de l’usine.
En cuisinant l’idylle, Nikkfurie livide, Nikkfurie mythique !
2 poumons mais si peu d’herbe ! 2 sumos et si peu de steaks !
2 jumeaux et si peu d’aide ! 2 boulots et si peu d’pèse !

Refrain


Dernier Train

J’ai l’arrogance de l’autodidacte qui a tout appris seul. Décidément je me plait.
Ne m’embarrasse pas avec tes questions à la con.
J’ai les plaques diplomatiques et les body vibes dans le coffre de l’Audi (mat).
Micro basique pour les copycats, narcoleptique,
Un arc-en-ciel dans les yeux, c’est gravement clair.
Non comestible à part entière. J’anesthésie donc la gangrène.
Traite la de pute et c’est là qu’elle … « cesse donc de te plaindre »
Ne prends pas l’express et rate le train. Etc quand je braque le plein.
Siphonneur d’essence perplexe et brave, alors passe le joint, c’est très aimable.
De l’encre, hier, a coulé sur mes mains. Je laisse mes remords dans les cendriers.
Les (bas) sur le visage en disent long, et c’est un silence grave qui t’inonde.

Refrain :
Cesse donc de te plaindre. Prends le dernier train…
Quand je gère des tain’p. Expérience de dingue. Cesse donc de te plaindre

Immondices, et bilan, nous, on nie l’envie de vivre en vous.
Je crie mon hymne en pliant tout. Identifiant 1000 embrouilles
Tu vises dans l’mile, c’est pire que tout. Cesse de te plaindre (… )
Pour la ménopause. Ancienne tout comme les maisons closes.
J’ai cédé au rap une grande partie d’mes nuits.
Tu nuis en grande partie au rap par tes cd
Je n’rêve pas qu’pour moi ce soit homard et Hammer.
Amer est mon art face aux connards et suckers
Pour savoir c’que j’kiffe rapproche Donna et Summer
Ta musique de tante, Rumsfeld Donald et Trump
J’suis un galérien il parait. On m’a dit qu’cette meuf était forte sur l’homme
Comme Valérien Ismaël. Une véritable Lolipop avec un joli top
Moi évidemment polyglotte, omnivore. Elle était puéricultrice, j’étais cultivateur.
Bouillon de culture semblait modérateur. Très motivé, sure, elle m’fixe un ultimatum.
Je n’suis jamais (clean), mais je suis l’unique acteur.
Mon pote, septique, pense que sa meuf n’est qu’une pétasse.
(chilté) donc à l’indien, je n’t’achèterais qu’une pédale.
C’est du travail d’arabe, et de têtes de nègre, forts comme des turcs avec des bêtes de textes

Refrain

Bizarre sont ces keums sous une carcasse de femme,
Ou cette star dépressive sous une cuirasse de (fête)
Mais c’est sympathique avec cette lymphatique averse.
Je n’suis ni sudiste, ni bouddhiste, ni nudiste, ni ludique, qui plus est immunisé en vrai érudit.
Nous arrivons à plaire sans thème particulier.
Nous pouvons vous former comme à Clairefontaine
C’est comme un job que t’exerce en automate
Western, spaghetti et sauce tomate indissociables. Au total c’est colossal.
Cocktail Molotov dans l’œsophage. Hotel, maison close, cauchemar pour l’odorat
Artificiel, placebo, placez d’autres intelligences assez glauques.
Magnétoscope et les bandes () élégante anémone, pas les bonnes poses et les gants
Fallait l’or, pas les roses (choisies) des plans. Vous parlez trop !
C’est un décor pliable, à l’envers, dans tout les sens
Pour des candidats allant vers la quintessence.
Pour des bandes rivales parlant d’herbe et d’arsenal
Pour une querelle tribale, à l’ancienne, c’est pardonnable.



Antimuse

En fait, elle jouait la timide, sans vouloir être insistant…
Une comédienne insipide, ainsi s’envole son innocence !
Et si, dans ce cas tu te reconnais ? Et si dans mes bras tu te recueillais ?
Est-ce qu’être un objet maléfique est ton but ?
Y-a-t-il des projets magnifiques en tant que pute ?
Je sais pertinemment que ces filles mentent, j’écris donc sur des feuilles mortes,
et depuis le temps qu’on se fréquente,
nos vies ne sont régies que par des courbes sécantes !
Je suis lycée, tu es amiante. Je suis vissé, tu es anéantie.
J’suis officier, tu es sergente. Je suis fiché, tu es pervenche !

Liaisons, cigarettes et kleenexs humides, tu te vides de tes larmes et c’est ludique ,
cesse la comédie , tes cosmétiques se mélangent comme de l’encre et c’est stupide.
Un glaçon dans un verre se liquéfie , à l’abri des regards je tise et cogite,
c’est pire quand je pense que je reste immobile.
Sentiment d’éphémère ! J’ai gentiment laissé faire.
Maintenant j’ai le visage livide qui transpire, qui glisse, qui pend sur la table,
une cicatrice sur laquelle je m’attarde.

Refrain :
Je pense à ce que je fais quand je m’enfuis…
Suis-je stupide ou simplement impassible ?

La première fois où je t’ai vu pleurer, je n’y ai pas cru parce que tu mentais…
Alors, j’ai dis c’qu’il fallait dire, que j’allais te suivre, investir, intrépide, imbécile…
Alors que je mentais ! La gloire, le taf, le hard, le PAF…
Il faut choisir ses objectifs. Des étoiles sous tes protège-slips ?
Faire de tes loisirs un contexte professionnel ou intempestif ?

Entretenir une relation, c’est très difficile quand la tentation
est omniprésente et sans appel.
Sans être polygame, j’y pense tout le temps.
Restons polis les dames se délectent de moi comme d’un kleenex
mais je sais qu’au fond d’elles , c’est la canicule, en chacune d’elle ,
elles rêvent de stars superficielles, collectionnent les posters de pop stars ;
cholestérol et corps gras,cosmétiques, rouges à lèvres et talons juste pour l’aiguille !

Refrain


Tes plaintes indicatives de maintes candidatures « enceinte »,
en filature, c’est triste mais si mature !
On trinque, on file ensemble, mon zinc m’a r’filé l’plan,
Je sais que j’n’ai plus l’temps…Je vais sans aucun gant !
Et j’t’invite, n’insinuant rien, te signalant un signe zodiacal faux,
Compatible au tien…Oh ma caille, il faut !

Ouvre les yeux, je me fous de l’état dans lequel je suis , je trouve de l’espoir
dans cette étincelle , je suis l’index et toi la détente.
Quand le coup part, tu me défigures dans un accident de verre brisé, de verre pilé.
Des airs de déjà-vu se manifestent et je sais que tu me mens c’est ça l’ivresse.
Cartésienne car tes yeux me parlent et ça me blesse, arlésienne,
Ma vie est un puzzle, tu es la pièce manquante.
Te sens-tu un peu seule ? Superbe est la sieste ensemble.

Refrain


Je te Hais

Cosmopolis folie communicative,
le ciel est bleu j’en fais des copies lucratives,
nique les copycats je les porte comme une cicatrice,
j’ai l’copyright, les collectionne comme pokémon,
une colique unanime d’alcoolique
tu t’abîmes et ça se tasse avec l’âge,
me classe dans le secteur noisy-le-sec ,
moi si je vais moisir au sec,
je choisis mon cercle, à boire s’il te plait,
reste à croire que j’effraie…

Refrain :
Je te hais plus que tu ne t’aimes !
Je m’aime beaucoup plus que tu me hais !
Il n’y a pas vraiment de sujet sur lequel je veux m’étendre…

Fais gaffe à ton verre quand ils
trafiquent la tise, ta pute manie la trique,
elle excelle dans l’cannibalisme tribal et phallique,
elle salive à l’avance ; c’est une acrobate caritative à l’occaz :
combustion spontanée, conducteur depuis tant d’années,
des contusions le long des bras,
tu prends du plomb dans les jambes et quand tu songes
que c’est l’offensive ethnocentrique j’ai l’égo dans l’slip…

J’ai vu tellement de tremblements de frères,
d’effets de serre, de gouttes de sang
versées à terre, de dents de lait dans de l’alu,
demande-moi quand je m’amuse !
Des tas de langues en ont abusé,
jusqu’aux Landes seuls nos bandits ont « la bande »
sur la thune !

Refrain

L’acétone optimise la nicotine dans une pellicule de kerozen,
mon écriture se paie l’honneur d’être une guillotine de cerveaux deads,
hi-tekk & nikkfurie serait-ce le nec plus ultra c’est personnel serait-ce le vrai ?

À coups de perdiems, je perçais ton jersey.
Ton ouïe me cherchait, je berçais ton birthday,
Ton anniversaire mais personne n’est prévenu…
Merde, ce n’est guère une situation incongrue !
Je rêve que je persécute le tertiaire,
mercenaire, pote de Belzébuth et de Fechner.

Refrain

J’étais dans une coccinelle,
quand un auxiliaire de police est venu polluer mon oxygène !
Je décline net mon identité au dé-kis qui m’béquille sec aux ischio-jambiers
pendant qu’son équipier s’éclipse et maquille mon ecchymose en making-of
d’une légitime défense, légitime défense, légitime défense…

Quand les grosses veines gonflent avec l’afflux de sang ,
kerozen mon revolver braqué sur les zones érogènes montrez vos nerfs,
les clients se paient vos fesses ; c’est ludique la cellulite allez jubile timp !

Refrain


Faut-il ?

Faut-il que je me lève quand je sais que je n’ai rien à faire ?
Je décide quand je change de délire dans le sens.
Je me vide en disant ma colère orchestrale.
Choléra dans le verre, en cercle vi-ser,
je prépare mon collage, m’alimente au cognac…
Dans le cercle de cette spirale, se resserrent les blêmes…
Pillav’ ? Je me sers de ça ! Dicav , le pire : j’ai l’alcool triste et donc
Je saigne en perdant vite mes traces, mes repères, mes larmes et mes rêves,
car ça me laisse des séquelles.

Ce que je pense , j’en donne un indice…Des lacunes…? J’crois pas que tu me connaisses !
Et du dimanche au lundi , mes zincs ont éteint tes commères.
Continent en forme d’appendice , Afrique , ma gueule l’indique, en kif quand j’ balance l’indic,
méprise sa valeur infime. Mon rythme, mon débit s’infiltre et j’insiste sur mes détracteurs,
je pisse sur leur sympathie et remet le cow-boy sur le tracteur !

Refrain :
Faut-il que je contacte au plus vite la police et Sarkozy ?
Attention à l’amende , il faut que je me livre les menottes aux poignets !
Faut-il que je dénonce mes amis quand ils bravent du shit ?
Ils n’ont pas fait exprès, ils n’étaient pas au courant que c’était interdit !

Je lis des livres sans l’école et reste incisif au possible.
Dire que je suis ivre sans liqueur qui désaltère mes leucocytes !
Ainsi, je trouve « sales » toutes vos icônes , en particulier Rocco Sifredi,
c’est le mal…Dans vos dicos qui sont devenus des magazines.
Avec des fans qu’on diplôme et qu’on montre aussi sur vos sites,
avec des femmes qui en disent long sur ce que vous appelez « féministe ».
Et là , des ames sans spiritualité sont le nouvel élitisme,
au delà des caves et ces spirales qui sont représentées dans mes disques.

L’arithmétique n’est pas la base de mes sentiments…C’est les nerfs !
J’arrête mes trips « N’ai pas la rage » ou « Crève en silence dans ce bled ! ».
Malgré que j’hésite , j’ai les yeux dans le diesel et dans le ciel :
Des oiseaux planent dans le pétrole, des nappes de cames dans toutes les caves,
Des militaires dans toutes les gares, des criminels dans toutes les gammes !
C’est irritant quand je vise l’écran téléviseur, mais nique sa mère !
Mécaniquement je change de chaîne, méthodiquement , j’écris mes textes,
Et finalement , je met la chaîne zéro, brise ton antenne !

Refrain :
Faut-il que je m’appelle Yves, Jean, Patrick ou Alexis ?
Que je traîne dans le 16ème , que je mange des vieilles dames qui traînent en discothèque ?
Faut-il que je devienne inspecteur, flic, ou militaire ?
Tu es l’enfant sauvage ? Il paraît qu’ils recrutent quand dans ta tête c’est dead !

Je n’ai pas d’autres alternatives que de vivre en alternant les risques de tirs.
Scandaleux dans le genre de l’ethnie, dans le sang ,
j’ai de l’ancêtre qui circule dans mes veines et mes gênes, pas d’anthrax à l’entracte !

Ridiculisons les gens en visitant les champs…
En signifiant l’essence d’une division des panses !
Proposition indécente face à l’incandescence d’une banlieue,
Peu récente, en quête de reconnaissance.

Refrain


Livre de Vie

Légèrement misanthrope et misogyne je stipule,
Que j’affectionne particulièrement les disputes,
J’articule à mort , te discrédite brut avec cette pilule.
Imminement sur le point de non-retour je discute,
Je vise d’abord minimisant mon vice bru-talisant mon district.
calmement je lâche prise p’tite pute.

Refrain :
Qui suis-je ? Que fais-je ? Où vais-je ? Que dis-je ?
Rédigeant l’indigence d’une existence édifiante.
Que puis-je ? Qui suivre ? Que lis-je ? Qui pige ?
Maudissant les exigences d’une machine terrifiante.

La préface est écrite par un couple,
Qui sans le savoir pose les premières lignes de ton book.
À la page une, tu n’es qu’un fœtus fait d’une cellule,
puis une sage femme, ton corps, de l’utérus débusque !
Page 42, tu pleures à un arrêt de bus vétuste :
les tiens ne sont pas Crésus, l’argent précieux n’fait pas d’bévues…
Mais revenons à la page 4, tu es face à de curieux rébus.
Et chez les crépus, il est prévu de prélever ton prépuce.
Ce livre semble long et contient de longs blancs,
Aucune page n’indique cette soit disante visite du Mont Blanc !
Ce livre ne se lit qu’une fois et dans un seul sens,
Le libre-arbitre définissant le contenu de la page suivante…

je reste large en brassant de l’argent sale,
en parlant de garces et de macs dans l’crade,
en gardant cet accent gras,
bien sanglant qui te castre naze.
techniquement je t’éradique, je contrôle ton rythme cardio-vasculaire,
je fais qu’il augmente à travers les ondes ionisantes de ton transistor.
ton sang circule , tu transpires grave,
ça m’gave quand j’capte que j’alimente
l’imaginaire de ce tas d’ignares.
je vise ma cible et casse l’image…

Refrain

abrupte est la pente mais je la monte à la verticale
noctambule ! conducteur de taxi psychédélique,
par le rétro vise les débris parlant bien de célibat.
parenthèse, tu n’es qu’une épave errante parlant d’air,
l’argent te baise en phase terminale.
flipper ! qui tilt et résiste,
je sais qu’t’as l’air minable !
alors ! la vie te déprime,
va à la gay pride avec des drag-queens,
ça te brise les cervicales…



Comme un Sampler

Il se cache parmi nous, parmi nos Stan. Compte son cash, par millions, Parigo Flash
Arrivant d’Abidjan ou d’Avignon ou d’Algérie en filigrane.
Envoyant toute sa maille par télégramme. Et les drames qui n’épargnent personne :
Ni les trav’, ni les femmes, ni les braves, ni les camés ni les ânes
Ni les crânes rasés, ni les sociaux, ni les barges, ni les mal barrés
Ni les mâles mariés, ni les malback, ni les arnaques
Je n’vais pas parier sur la BAC sans gilet pare-balle
Toxicomane de la nicotine, le prix des cigarettes augmente sans cesse
Je prends de l’oxygène, je suis immobile. Je m’dit il était pas bête qu’on pense qu’on pèse
Interdit bancaire, depuis quelques temps le stress me suit.
Interprète le geste de fuir qu’on incarcère dans l’ivresse de vivre
Il me faut l’aide médicale gratuite, j’ai mal aux dents, mal au crâne et mal au ventre
S’il te plait, nique sa reum les crises de nerfs ! Le verre se vide, se paie
Je verse des litres de tise et de tristesse dans le sillage de mes pillages
Pioche le billet dans mes synapses, inapte à pillave.
Hier, c’est comme demain : je viens, je vais, je deviens

Dans l’rap j’fais partie des nobles moeurs. Noisy-le-sec est mon humble demeure
Sans Porsche ni port, sur le globe j’ai peur, ste’plait chope le nerd
Dans son pantalon ample et neuf. Dans mon blog je bluffe, j’suis sur un socle seul.
Je resterais intact jusqu’à c’que le cops me veulent !
J’ai vu tellement de poutre s’enraciner dans le ciment. Qui se vautre dans la fumée ?:
Le silence quand les sirènes se font stridentes. Il est inutile de finir dans un cul d’sac…
Comme chaque jour ça commence par une overdose de caféine, quelques clopes,
Et des pensées sombre en cycle continuel qui s’comptent…

J’suis d’l’époque de Sting et du marin des mers de Chine
Dans mon larynx s’entrechoquent des bête de rimes
Nikkfurie, Hi-Tekk, c’est nous tu vois c’que j’veux dire
Mon son prostitue ton son jusqu’à l’accordage du string
Dans l’métro, un concert de SDF, où personne ne réagit,
Que la foule n’acclamera pas, pas d’argent interactif.
J’ai pas les poches pleines d’eau, le liquide et la princesse
Chômage, voitures, nuits blanches et aucun cours de Kendo

Allant de l’avant, c’est marrant, je garde en souvenir de l’argent :
Des tonnes et des tonnes de carences. Je m’entraîne,
Malaise en attente. J’ai 40 de fièvre. A la banque j’ai la crève.
Interdit bancaire depuis quelques temps.
En tant qu’bon pilier de comptoir, j’entends l’vent siffler, j’veux qu’on parle
Et qu’on compare le temps qu’on perd. C’est con qu’on parte en testicules.
Et l’temps qu’on traîne en véhicule. J’aime les tissus, je m’sens complexe,
Dans la plénitude. Pas de bière dans la vésicule, c’est l’terminus
Des épaves et des détritus. J’ai le plan de stratège pour les issues …

J’ai l’élégance Pento. J’ai mis des centaines de vestes au porte manteaux
Avec des antennes de (Kems) en porte à faux
Face à d’la dentelle, 2 meufs, genre char d’assaut
J’suis vide et sans peine, j’suis miné sans guerre,
J’suis vil et sans peur, dans une cinquancento


Arc en Ciel Pour Daltoniens

Dans ma poche, je n’ai que des punaises de monnaie
Qui contrastent avec l’arrogance de mes lunettes de soleil !
J’suis pas loin du vice mais j’suis plus près de l’honnête.
J’fais partie d’ces mecs bien pubères et corrects.
Je n’changerais pas mon mic’ pour la plus belle des Rollex,
Je n’rangerais pas mon arme pour la prunelle d’tes yeux verts !
Nikkfurie ! Mon rap humecte les commères,
220 cordes à mon arc pour le succès d’une comète !

Refrain :
C’est un arc-en-ciel pour daltoniens,
qui s’remarque en fait quand c’est cartésien.
J’lève mon arc en l’air, je m’sens pas très bien,
les écarts se créent quand c’est carcéral.

Tu sais le temps, paraît-il que c’est d’l’argent.
Je sais le prendre, appétissant quand tu l’perds.
Ma perception de ce monde est niquée, pas de mondanités,
que des combats d’idées qui se vendent.
La coke, l’héro et le crack sont dans vos rues.
A cause des autres et le cash, on en veut plus.
La mort décolle et te claque, quand t’entends plus.
L’apothéose et le calme, bien entendu !
Je reste en éveil quand je rêve, correct et concret, comate,
Collectant les sparadraps, connectant l’concept au bar
Connaissant les conséquences de mes erreurs, je compense
Par des compresses dans le cœur. Vantez la peur : je la vends !
Vampire tu meurs par le manque, braqueur de banques de sang.
Anti-cutter bureaucrate avec un gang de cancres
En pull-over plutôt crade, j’opère et termine le taf.
Quand tu perds t’es stupéfait !
Mauvais en vermine, je braille envers l’interdit, je prescris le permis de graille.

Refrain

Je suis un « hétéro-sapiens » ! Un vétéran sapeur-pompier
de fesses mérovingiennes qui dans de brefs élans s’abstiennent.
Niquer l’espérance de vie de ceux qui se dressent au rang d’aryens…
C’est mon truc, le cas échéant, j’suis un excellent paria !
Ton rap frôle la ménopause dans des proportions précaires,
À ce propos, je n’m’oppose pas une seconde mais c’est très clair :
Ton son veut du repos, un peu d’popo et il décède !
Mon polo a un croco, col repassé presque à l’équerre…
Si on t’pose une veste ? Qu’importe, je suis un vestiaire peu fiable,
Un mec bestial et fier mais un esthète peu viable…Que diable ?

L’arc-en-ciel à l’horizon, en quarantaine pas d’cortizone.
La rengaine à nos viseurs, pars en guerre abominable,
Hélas t’encaisses l’anonymat, parenthèse aborigène
et ça t’empêche d’avoir une âme car en fait la folie stagne.

Refrain


Class 87

J’ai vu cette fille fabuleuse devant l’entrée
et eu cette vision merveilleuse sur peau dorée.
J’ai mis la clé sous la porte pour la suivre sous le porche,
Mais j’ai fui, j’étais raide, raide, raide sur la corde.
Et elle me voulait seul, me couler, soûle,
me couiller sûrement, beaucoup d’ blessures.
J’n’ai pas eu mal, pas eu d’larmes,
pas eu d’strass, pas eu d’paillettes !
J’ai pas une âme imperméable mais c’est presque ça !
Comme si en Chine, y’avait plus la muraille…
C’est pour les mecs sauvages comme Duran Duran !

Refrain :
Non, je n’pense pas que j’ai tort
de me prendre la tête de faire l’effort
L’appétit paraît si maléfique sans l’effort.
Je le sais, je le vois, je le fais…
Non, je n’pense pas que j’ai tort
de me prendre la tête de faire l’effort
C’que je dis je le sais, je le vois, je le fais…
Facéties, bas-résilles, pathétie dans les normes.
Non, je n’pense pas que j’ai tort
de me prendre la tête de faire l’effort
C’que je vis je le dis, je le vois, je le fais…

Nos antennes paraboliques ont remplacé leurs paratonnerres.
Noirs, Arabes au lit nous sommes devenus marathoniens.
Ton rap est pété d’thunes comme le football macaroni,
J’suis Giovanni Trapatoni, je coach mon rap en laque amovible
Sur tes cheveux gras de stackanoviste !
Inventaire en verbe, tu chopes un cancer costaud !
J’t’emmerde comme Bo et Luke Duke ont mis en pampers Rosco !
Ici si t’es le roi, sache que ta cour est désinvolte,
Un autre tient la seringue après ta cure de désintox !
T’es fier d’une caisse et d’une meuf dont les courbes te dressent un phoque.
Toujours autocritique donc mes bourdes je les invoque,
Mes bourses je les vide et mes sources sont bien Hip-Hop,
Mes courses sont des sprints et là j’reviens au top…

Refrain

Le rap, un art à ma mesure qui m’apprivoise de sucre.
Aucune barricade n’est sûre face à la brigade des stups.
Aucun arrivage ne se mesure en jours de taule et en usure,
Donc fais ton propre calcul ou bien ton sale calcul :
Accumule la maille ou les « hassanates »,
Et vois ce qui est le mieux pour toi…
Et vois ce qui est le mieux pour toi…
Car moi c’est Nikkfurie, ma cavalcade est pure,
Une avalanche de rime pour un avatar des plus dignes !

Refrain


Code Barre

T' as voulu disputer notre titre,
la promiscuité d’ton style
fait d’toi un "Yves Duteil en string",
maintenant, tu veux discuter gentil.
T’as utilisé les grands moyens comme un t-rex sur une truite !
Mais ça n'embellit rien comme un teddy Avirex sur une truie !
Rien ne ressuscite, t'auras beau lire et r’lire les psaumes…
La ligne de tram de Saint-Denis à Noisy Le Sec est pauvre.

Alcoolisé, accablé par l’anonymat, la paranoïa,
par là la liqueur, voilà le dilemme quand mes membres tremblent
En cas de danger, je calme les gens, je suis inconscient
Pas d’élégance, allez les cancres, au poste, les keufs t’ont cassé les dents,
quand les chiennes se baissent c’est pour qu’on les prenne.
Tout y passe, ne soupire pas ,
n’oublie pas le goût des autres et toute image est calligraphique,
mes dents rayent le parquet, je me plais, me décale si l’abîme te kidnappe;
ma haine est calcinatrice...

Refrain :
Nous sommes La Caution, ne cherche rien d’autre ailleurs
Sucker mc’s font la gueule de Michael Myers
Tu voulais notre royaume, t'as soudoyé notre bailleur…

Maître dans l’art de l’egotrip, les mégots gisent dans l’métro vide, je m’égosille,
j’ai l’cerveau vide, je vais trop vite sur cette musique électronique, désert hostile
hétéroclite, ai-je l’air hostile ou exotique, intellectuel ou terroriste.
Je reste discret comme un génocide à l’héroïne à peine audible
Emotif je négocie, mes nerfs optiques me terrorisent
Quand j’hallucine c’est personnel comme cette colère qui me sert d’hôtel,
Se mêle au stress, demande au père nöel : une guerre honnête,
protège les gosses d’obèses, prépare les prothèses pour les gosses de l’axe.
Ai-je l’air mauvais, mon thermomètre est erroné, mercurochrome et kerozen,
de la merde jusqu’au trône le cerveau saigne! de la merde jusqu’au trône le cerveau saigne!

J'suis un géant des méandres, un mec vrai et bienséant (C’est vrai !)
devenu gérant en payant, éclairant de néons le néant. (C’est vrai !)
Tu veux truande nos buanderies puantes, huer nos mutants et mutantes ? (C’est vrai !)
Hier, un dilemme s’est mué…Le mur sans la truelle, c’est cruel !
Bien dans mes mules et mes nuances, j'suis l'émule de mes influences,
de ma rivière de concerts et de tous ses confluents.
Noisy, ses rues et cette sueur qui m’eût vite induit en erreur,
qui m’eût vu longtemps en errance et cette musique fut une lueur.
Rejoins la ruée vers tuer dans une caisse aux vitres teintées
et à la buée vert « bouteille »…J’ai bien dû m’évertuer…
Endosse le pus de mes humeurs, le surplus de leurs nuées,
sache qu'il n'y aura plus de Nikkfurie pour un avenir de lémurien !

Refrain

J’ai vu ta cramouille dans la vouivre après que t’ais quitté l’école,
les numéros des teur-inspec, sur ton Bouygues telecom,
donc si ta weed téléporte tes fournisseurs au poste :
t’as la minch et la maille, moi j'ai la bite et les bawls…
J’viens de là ou un gros orgueil mène au cercueil
et pour certains le cul mène a Mercury.
Nikkfurie le tyrannique…La Méditerranée renaît !
Les pyramides se stigmatisent : j’ai médité ma préretraite.
J’ai édité une vitamine de rap, la qualité en elle ,
plébiscité un vis à vis de taille au tibia/péroné…
J'ai mis la limite à la tendinite, jetez l’éponge
avant de finir comme l’unique eunuque énigme : Amanda Lear !

Mon leitmotiv c’est de l’explosif
quand je préconise le recel et l’escroquerie
par hectolitre névrotique, paraît qu’t’es laid
Tu mémorises ma gueule de ghetto type,
c’est mon arsenal de réseau gris
compatible comme pédophile et peine de mort,
anecdotique je reste au bord de cette chronique de nécropole
Est-elle hostile je paye le prix et c’est l’autisme.

Refrain


Personne Fusible
featuring Mai Lan

Usine, smic, rmi, stick. Drapeau, tango avec le diable. HLM : 18 étages, H&M : 18 pétasses.
Arts et métiers rares et physique, pâles et livides que suit l’bétail.
Le prolétaire veut d’venir aisé comme le riche, garnir son gosier d’oseil, réserver la ville,
Résorber la bile qu’il sécréta dans la salle d’attente, 45 ans durant, ‘mais l’docteur ferme à 44’
Un cancer promis à naître dans son poumon droit, un ulcère récent promis à paître
Tout le long du colon. (Dréon) molo et finir par l’achever sous son toit
C’est son choix, c’est l’mien aussi, ment pas, c’est l’tien aussi.
Mais ton mètre 60 social fait qu’tu rêves de la taille de Yao Ming
Nous sommes tous vénal, beaux gosses sans belle âme.
Sinon belles dames en vitrine, qu’est-ce qui nous mène à Amsterdam ?
Pardonnez-moi. Une perte d’honneur en couple égal une perte d’amour en péril
Pour qu’un nouvel amour se forme, d’une autre sorte de paire de love, évidemment en dérive.
Une de perdue, 10 de retrouvées, un testament sur la verdure pour un suicide de bourré.
Je vois tes lèvres dire : « puisses-t-il se gourer ».
Bâtards, je vous méprise et sert ma mystique en purée.

Refrain :
Rumeur, un long silence écouté. Erreur, les jours sont écoulés.
Dehors, tout ces corps, presque morts, et oubliés
Horreur, la porte s’est refermée. Eh l’aîné, y a plus personne à bercer
Ils se lèvent, ils se crèvent. La vie que mènent les hommes égarés

Je prends de l’air en colmatant toutes mes plaies, c’est trop navrant,
Trop triste, mais je m’en tape, comme les autres s’en foutent. On le sait tous :
On est seul dans merde et c’est personnel, comme les chiottes et l’hygiène.
Phénomène douteux comme certaines connasses et du vin mousseux.
On ne choisit pas les moments où l’on prend tout dans la gueule.
Mais j’encaisse très bien, dans la mauvaise ambiance. Mais c’est cool, écoute quand je parle.
Une pute meurt quand une princesse naît dans mon cœur.
Pourtant je n’éprouve que haine, mépris, peine, tristesse, les nerfs à fleur de peau.
Et les gens qui se plaignent, s’élevant vers la défonce les pieds devants.
Tristesse de synthèse et quand je pense tirer donc un trait…

Refrain

Je suis le prothésiste des sentiments comestibles. Et j’ai vu mon futur dans l’rétroviseur.
Les vomissures comme des points de suture sans equalizer.
En égalisant les guérisons j’ai vu ton cœur qui pleure.
Je m’apprête à investir dans le néant de la nuit, de ces océans de néons,
C’est la buée sur les vitres, et c’est le soir que la mélancolie se mélange à l’alcool et l’oubli.
Mais je m’aime, quand même c’est l’essentiel. Tout ça le temps d’une cigarette incandescente
C’est à l’ancienne que je déchante quand la trahison me plante.
Quand les gens se révèlent être des simulacres de plâtre,
Qui te vampirisent en attendant la correspondance pour le prochain train.
Je ne suis qu’une putain de personne fusible…


Arcade

Impressionnant, « Shoot them up », invraisemblable, destressant !

Mitraillette américaine jamais nickel, pas d’étiquettes jamaïcaines,
allez ricane et prends ce jerricane dans les dents.
Tire dessus et tue les tous !
J’ai quelques crédits dans la borne, mets les pièces dans la fente.
Nouvelle existence : résistance au stress.
Presse le bouton, les pixels se multiplient.
Maître concepteur de programmes : être dans l’erreur, c’est le bug.
Traître dans le cœur, du propane en polygones.
Polyglotte numérique, une énigme et de l’air,
Laisse la place aux mercenaires : c’est la fin du jeu.
Calé dans le canapé, je cavale et l’écran m’avale.
J’ai le joypad, je pénètre l’arène : gladiateur de chambre.
Fenêtre sur cour, amateur de plantes,
mon esprit se défenestre à la sueur de sang.
J’appuie sur start et select en pressant b x y z
mario kart autocar, je ne sais où ?
pariez aux cartes au poker…Je me débrouille.
Marié aux femmes de Quimper, je me desaoûle.
Arrivé au clash de synthèse, je me dédouble.
Animez vos faces de simplets sur le playground.
Paniquez vos mères, c’est la guerre jusqu’à beyrouth.

Impressionnant, « Shoot them up », invraisemblable, destressant !
Qu’importe le level, j’serais présent, capable de faire l’oppressant !
Yo, impressionnant, « Shoot them up », invraisemblable, destressant !
Qu’importe le level, j’s’rais présent, capable de faire l’oppressant !
Hey Annette, prends la mannette :
le stick de joie qui se trouve dans la « mallette Dim »,
celle qui s’trouve sous l’jean…
J’suis l’mari véner, appelle moi « Nikkfurie Sim’s » !

Refrain :
Haineux, bizarre, t’aimes les trucs : Super Nintendo, Sega Genesis,
Play 2, Dreamcast et Gamecube, tu persistes et causes dégats des rétines !

Je concrétise avant d’être complètement sous
l’effet de la skunk ma poule !
Et j’ai de la gueule j’te saoule !
Branche la péritel, héritée de mes disquettes,
Méditez mes séries z et visez donc l’épiderme
de cette pin-up qui se pixellise et dit non !
Sinon cette antilope se disloque, ses pixels se précisent
quand j’les pilonne, c’est direct et terrible…direct et terrible…
direct et terrible… direct et terrible…

Refrain

Si t’as les nerfs solides ou l’air sévère
Que t’aimes Tchernobyl ou les excès
Alors passe le stage et les levels
C’est le ninja gaïden qui tue
Dans son p’tit aquarium qui fume.
Mon optique à quoi j’donne l’illumination
quand je m’illustre, inactif tu es radio.
Appelle-moi tron maître contrôle principal ou tombe !!!!!
Gicle en pixels, niques l’antithèse,
Cycle binaire : zéro, zéro, un, un, zéro, zéro, syntax error…

Crazy Taxi, signes obscènes, pine de chien,
Mine de rien, infiltré comme Splinter Cell.
Winter Games qui m’reviennent,
J’ai rendu réel le cyber sex.
Super Nintendo, Sega Genesis ?
Jesus ne m’connaît pas, pas comme les gars de Genesis…
Tu n’auras vraiment pas de vie supplémentaire,
je suis un résident des villes pas sédentaires !

Refrain


Focus
featuring Siskid

Je ne parais jamais démago comme Benetton ou
les grandes résolutions genre « Soyons bénévoles tous ! ».
Là au top, top flingue, comme l’était Tom Cruise ou Pénélope Cruz, développe tout.
Viens nous voir au mic, on est au minimum douze.
Large sèche, ta meuf, éléphant d’goût () nous écoute sur classique
si t’as le téléphone rouge et les pantoufles posés sans le sous.
Jusqu’en Ardèche, voici tes fêlés quand j’zoome. Dans l’rap, y’a du Pelé quand j’joue.
J’ai tout dans la gorge comme le pélican. Nous sommes La Caution après un zélé comme tous
Matière première, Hi-tekk, l’artistique des amis bipèdes.
Sous les projecteurs artificiels, les comètes arrivent du ciel. Tu te calcines, tu sais ?…

Refrain

Ectoplasme, cleptomane. Tu fumes le calumet.
C’est le break au bar. Tu pues le canular.
Douleur pectorale quand le vigile te piétine, ton ventre s’estomaque.
Comment, je n’ai pas de pass VIP ? Vise la conne qui se traîne dans les back room …
J’ai vu mon visage pâlir face à une cinquantaine de skin et mon image salir par des ribambelles de flics.
J’ai oublié le mot avenir devant ce gendarme qui m’accuse.
Maintenant, quoiqu’il arrive, il faut que je renonce à Syracuse.
Je suis l’anti-thèse de ces stéréotypes. J’me suis senti presque blessé, lésé, autiste.
J’évite les sentinelles, les mecs pétés au speed,
les ex grillées (criées ?) au bic ( ?) et les meufs payés aux crimes.

Refrain

Noisy-le-Sec, centre-ville. Assis seul, ventre vide.
Insouciant, sans trop miser sur l’élan de mon entreprise.
Et quand on parle d’automates, on est tous incorporable.
Donc, nos fautes sont pardonnables et les autres sont cartonnables.
Et quand on s’tate sur l’euthanasie, on nous taxe d’impôts faciles.
On nous fax nos « mains courantes » et on s’assoit sur nos alloc’.
Je ne vends pas de cocaïne. Mais dans la queue pour les WC, tout le monde le pense.
Pilules artificielles pour une alternative à l’alcool.
Dans le fond, les clients prennent des placebos et pensent qu’ils planent, c’est assez glauque.
Quand le désir se déshydrate, les lolitas gobent des dolipranes.
Des faux (berryn’) dansent le pogo comme des hooligans. L’alcool désinhibe,
Polygame sous les stroboscopes de la discothèque, c’est Hi-Tekk.
Ca cartonne sec à base de cyanure, la rage à sec.
C’est clinquant comme le top 50, étincelant. C’est intense.
Série jeune à la périphérie des villes. C’est l’épisode qui vient d’une série trash
Pour tous les noctambules qui se tuent la tête au shit dans le noctambus.
Le survêt, les baskets blanches et le bob : toute une panoplie juste pour le style


Poltergheist

À défaut d’être fils à papa, nous sommes des fils à la mama,
Avec la rage d’un noir d’Alabama, celle d’un Touareg du Sahara
Payant l’impôt de Panama, payant plein pot pour l’apparat,
sans spectateurs, sans diktat, dans mon dictaphone, retour au bercail,
ayant l’intention d’atterrir, la ferme intention d’asservir
ce système dont nous sommes satellites, ce vice dont nous sommes tributaires,
qui rend l’ignorance patibulaire : l’ex-innocente machiavélique.
Le tire-au-flanc de l’Amérique : un kir aux plantes pour pré-pubères,
un placebo cadavérique, un apéro dans tes bulles d’air,
un Pajero dans ton rétro et sur ta stèle : des pétunias,
un aller-retour dans l’ère humaine! Nos phrases bousculent ton cérumen !
Un Magellan sans caravelle,un ingénieur dans ma navette,
un quinquagénaire du bas d’ma f’nêtre a rendu sa thèse en R.A.C.isme,
il est « passéiste », il est assez vide pour imaginer que les douanes m’assainissent ,
et il cache ses balles dans les bas résille de sa femme,
dans sa cave : il est assez vil !

Refrain :
Dis moi quel chat tu fouettes ?
Dis moi quel rat te guette ?
Dis moi quel animal tu égorges ?
Dis moi quelle barricade te décore ?
Dis moi quel arrivage t’attends ?
Dis moi quelle cage t’attend ?

A vrai dire je n’ai pas le temps de calculer la chance et l’échec,
Face à l’adversité tu veux qu’on cause.
Je prépare mes idées quand je compose.
Dans les bars, des litres et des litres d’alcool qui me narguent et me vident le crâne
Comme une remarque de putes qui parlent, prendre une claque et le cul d’une tass,
Grand dégueulasse qui se vide la panse, ironique
j’ai dans la poche un tas d’hypocrites qui causent de choses qui collent
comme un coup d’cutter dans l’âme,
Une traîtrise ayant l’air de veste…

Refrain