Assassin
Note mon nom sur ta liste
Le futur que nous réserve-t-il ?
L'homicide volontaire
Touche d'espoir

Casey
Libérez la bête

Iris & Arm
Les courants forts

Kamasoundtracks
Soul'Sodium

La Caution
Les rues électriques
Asphalte Hurlante
Crash Test
Peine de maures
Arc-en-ciel pour daltoniens

L'Armée des 12
Cadavre exquis

La Rumeur
Le poison d'avril
Le franc-tireur
Le bavar et le paria
L'ombre sur la mesure
Regain de tension
Du coeur à l'outrage

Olympe Mountain
La montagne ça vous gagne

Oxmo Puccino
Opéra puccino
L'amour est mort
Le cactus de Sibérie
Le Lipopette Bar

Psykick Lyrikah
Derrière moi

Sept
Amnésie

Sept & Lartizan
Le jeu du pendu

Soklak
1977
Maow Airlines

Les courants forts

Minuit pile
Il y a
Le lièvre
Plus j'approche
Initiale, masque, étincelle
Et pourtant
Les temps perdus
Les courants forts
Goutte d'eau
Case départ

 

Minuit pile

Pas mal de monde à bousculer
Excusez l’importun
C’est qu’on m’appelle et qu’il en reste à galoper
Zéro piécette, alors à pattes, opé
Sur la sellette quotidienne, et ses trottoirs à talonner
M’époumoner dans les couloirs réservés des rares bus
Que les toutes dernières forces viennent alpaguer
Sont décomptées quarante minutes précises
Pour bastonner les kilomètres
Avant que 0h n’expire

Je remonte une interminable file
A contre-courant des caisses immobiles dans les vapeurs d’azote
Les regards sont plus que froids dans les pare-brises
Pour les humeurs y’a FIP et des crooners dans les tuners
Le bruit du temps froisse les tympans
Allez croise les doigts, va, pour ces instants-là qu’on s’les invente
La corde est raide, le salut bientôt hors limite
Ne rumine pas inutilement les secondes mortes
Soupirer n’accroîtra pas tes chances
Séance tenante, courir pour oublier les conséquences
Faut qu’j’arrive avant minuit pile
Minuit pile…un goût d’abîme à l’autre bout de la ville
J’avale les mètres et les couleurs, j’dévale des périmètres
Autant d’aires d’épais rimmel, ça en fait des couleuvres et des douleurs
J’avale les mètres et les couleuvres, ça en fait des couleurs et des douleurs…

Le réveil est brutal, les éléments ont choisi leur camp
Mais on ne canalise pas les électrons libres
Et j’me dois de lire entre les lignes droites
Soit: en un éclair, j’révise l’itinéraire

La traversée du parc, à elle seule m’a déjà pris 6 minutes
Et y’a c’putain d’point d’côté qui m’diminue
Au débotté, je rêve d’une solus qui sauve l’individu
“Hep, taxi !”, comme dans les séries nulles
Mais rien autour, à part la nuit noire et son concert de tâches
Un car de touristes et sa fanfare de flash
Qui s’emparent de chaque temps mort
Et impriment un faux rythme en rognant l’euphorie

L’esplanade est vaste, et j’escalade tous les fronts
J’hésite encore, allez vas-y teste par là
Dernier quart d’heure avant les douze coups
Les douces vapeurs des dernières minutes pèsent lourd
La route est dégagée, l'essoufflement brutal
Et d'un pas décidé, j'accélère le bal
Sans boussole, la chaussée perd le nord
Tenace dans l'avancée, bolide accentuant l'effort
La course à la course, l’heure fixe à la proue
Vitesse payée chère, grand prix qu’on approuve
J’y suis apparemment pas seul
La nuit a pris du souffle à plus d’un fou sur sa route
Où va-t-on, où se perdent nos pas ?
A terme, on penchera tous vers l'autre part
Jusqu'à la fin du décompte initial
Au pire, mettons perdus
Quelle différence faire ?

Il y a

Il y a les éléments
Ces douces histoires qu’on laisse flotter
Effrontées, puisqu’ici depuis la première note
Il y a des battements, du coeur à la caisse claire
Sur des grands rêves, de petits craquements
Il y a ce qu’on vit, dedans, et hors ce qu’on dit
Des placements d’envergure, de conflits
Frapper les instants, narguer les crises
Que ces instances blindées et intouchables infligent
Tous veulent scintiller, ne pas grandir seuls
Pour oublier leurs places, bâtir comme ils peuvent
On n’oubliera pas ceux qui ont perdu le fil
Un peu derrière, que ralentit la peur du vide
Les nouvelles têtes n’attendent plus
Et crachent sur le temps, demandent bien plus
Qu’un point d’ancrage
Il y a tout le reste et d’autres faces bien plus fortes
Qu’on n’enterre pas dans l’isoloir
Il y a les obstacles, les fréquences qui gênent
Le mépris d’autres faces pour qui cède
Des vagues aux lettres d’or, de belles phrases
En berne, belle place, et quoi d’autre encore ?
Il y a des failles, de la place pour tous
Ou presque… de la casse
Bref
Le coeur a ses limites, qu’il aménage
Et qu’on défend sur l’air d’en faire trop
A compter les dommages
Il y a la puissance d’une file dans l’attente
Qui répondra pour d’autres
Qui finira perdante
Les camps s’affrontent, les lois, les mélodies
Des fois tout part, tout s’oublie
Il y nos actes, nos vies, nos raps
Aussi qui s’y mettent…
Ou quand les colères frappent
Mieux vaut tard que…
Et rien ne sert de…

Il y a forcément plus que tout ce que vous croyez voir ou lire
Entre les signes et les pavés
Caustiques histoires
D’élans de braves ou barges types à la griffe pure ou débraillée
Et par principe au centre des dires tout ce que vous broyez
Et oui ça parait con, pardon
Nos thèmes ont leur pareil :
A ressasser vos maladresses le temps vous paraît long
La seule réponse au mépris fut le bruit…
Les marches silencieuses n’ont pas porté leurs fruits
On l’a vu venir de loin, punir témoins
Mentir sur marges et marchandises
Est-ce que tu vois… ? avec qui l’on traite et qui l’on traîne à terre…
En rajouter n’est pas bien nécessaire
Une montagne est franchie, quelle est la marche à suivre
Les démarches élastiques finiront par parler
Il y aura forcément des suites…
Des réveils qui font mal semblables à des lendemains de cuite

Le lièvre

Une fumée blanche dans son sillage
Mise en route spectaculaire et sans enfantillage
D’office l’emprise est sur l’instant quasi tentaculaire
Mais le lièvre n'est pas sur ses gardes
Il gagne une minute, il en perd deux...
Rien ne sert de... Maxime prise très au sérieux

Rien ne sert de... Rien ne sert de...
Maxime prise très au sérieux

Pour plus d'honneur et moins d'humilité
Le lièvre ambitieux s'entiche d'handicaps
Il en oublie marges et sécurités pour pas déchanter s’il dérape
Le lièvre joue avec le feu qui l'entoure
Ambiance à couper au sécateur
Le lièvre fait fi des risques qu'il encoure
Il se fiche des trains de sénateurs

Rien ne sert de... Rien ne sert de...
Maxime prise très au sérieux

Le lièvre soudain flaire le danger
Sort le grand jeu, redémarre au quart de tour
Il engloutit prairies et collines, fort de l’enjeu
Prêt à en découdre
L’adversaire en point de mire
Loin, trop loin, pas d’issue de secours
Fin du parcours, le lièvre accélère
Essoufflé, perd haleine et décélère...
Le lièvre n'accepte pas le sort
Il s'étonne et chute avec ses torts
Le lièvre lutte avec ses armes et s'endort...
Ses lauriers: ses larmes...

Rien ne sert de... Maxime prise très au sérieux

Plus j'approche

Plus j’approche, plus les idées se taisent
Et puis se pensent seulement, depuis
J’ai voulu moins d’ombre, allongé
Serein, je l’ai dit, pas prié mais presque
Plus j’approche, plus les voix se ressemblent
Plus toutes celles qu’on n’entend plus
J’avance et plus les yeux ne cernent plus rien d’autre qu’eux
Souvent c’est le souffle qu’on perd
Qu’on trouve en écrivant ou dans l’aérosol
La nuit sait qu’on ne fait rien sans l’entendre
Sans fracas ni détente
Plus j’approche, plus je doute
Et pourtant, et preuves à l’appui, plus j’écoute
Plus j’en aligne, moins j’en dis, non
Plus j’affine, moins les titres en disent long
Les écrire me portent et m’enflamment
Quand les décrire font retomber l’espace
Plus j’ai d’as, moins je mise
Et que les tours passent, se perdre, et tenir
Plus j’approche, moins les cris sont forts
Mais tout en sourdine, plus j’en porte
Tout au plus vite, plus de tout, donne, donne
Encore plus de vide
Plus j’en place, moins j’espère
Et plus j’entasse, moins les rimes se laissent faire

Plus on tient, plus on s’attarde à ne rien dire
Reflexe d’où l’on vient
On a misé sur des changements discrets
Ceux qui percent et naissent petits
Pour vaincre
Plus on s’écarte, plus les mains se tendent
Plus on file, plus on perd à les prendre
Partis pour réunir le verbe et sa trempe
Le bras, la rétine ou la langue
Plus d’envers et de pages de tout
Et moins de doute dans le moi/je
Faudra recoudre l’ombre: on a finit par s’y fondre et s’oublier
Plus ça dure, plus les bruits martèlent
Et s’engagent à détruire à l’usure
C’est maintenant, que les humeurs changent
Et bien plus que ces meneurs le pensent
Tu vois les rouages, d’abord le cri, enfin ces gestes
Qui ne leurrent plus personne
Plus j’approche, plus cette ville est bruyante
Plus le silence me manque
Bien plus que quelques phases, presque lasses
Qu’on laisse encore vivre et souffler
Et qu’à la place, des plus et des plus
Que plus rien ne vient contrer
Plus j’approche, plus les voix se ressemblent
Plus toutes celles qu’on n’entend plus

Initiale, masque, étincelle

Si le devoir t’appelle, remue ciel et terre
Combi ôtée du cintre en un éclair
Vive les excès que la raison tolère
J’épelle : grand « I » cousu sur mon blouson polaire
Gaz et ganté été comme hiver
Dégaine : casque chromé sur le capillaire
Micro super héros, enseigne incognito dans les artères
Reflet des villes dans la visière

Dehors le vent a glacé les ruelles
Cruels rassemblements d’ passants et leurs écuelles
Griffures, gerçures de vies tracées presque effacées
Rituels de gueules cassées répandus comme une traînée de poudre
Imposant le pire, la trêve, le vide au cœur des foules
Au grand jour les cas s’étalent
Avalanches de files indiennes et silences de cathédrale

Des zig, des zag les forces décuplent
Dans l’ sillon des pas des noctambules
Le torchon brûle

Un max de flotte a coulé sous les ponts
Paroles et paroles en ligne de compte
Bah manque de bol
Et conséquence directe : fortes têtes sortent des gonds
Laissent des forces inertes
Moi j’quitte cette ville obscure sans freiner
Admirer les lumières d’Omertas soignées
Future proche assigné aux feux d’artifice
D’activistes amers par poignées

Patience : maître mot
La vigilance à chaque geste
Porté, à chaque mot
Nos noms n’apparaissent pas
Initiale, masque, étincelle
Que chaque action déploie

Les bouches se taisent devant l’ordre
Etabli, et d’ici naissent ceux qui l’effaceront
Demain du neuf, sur les gravats
Et sur les bombes le sang des silences cavale

Quoi de neuf dans les foyers qu’on alite
Du rêve et du reste en plusieurs fois sans frais
J’vise cette ville obscure sans pitié
Futur proche assigné au chaos pur

Nos noms n’apparaissent pas
Initiale, masque, étincelle
Que chaque action déploie
Vengeance oblige
Surveillez mieux
Et devinez la prochaine mise à feu

Alors on cherche la manière, la route et peut-être
Trouver celle qui désarme et panique
Mais pas dupes… l’effort a ses limites
Un pavé dans une marre de granit
Les temps sont coriaces
On était prévenus
Mais quand bien même on attendait la chute
Tout a merdé, tout a fondu
Des théories altérant l’individu

Et pourtant

Les places sont chères
Dépassés les petits perdent les guerres
Déplacés avancent et tirent la jambe
Celui qui passe, commande
Rythmes effrénés, élans brisés, vies qui tanguent
Lèvres pincées, rubans adhésifs
Silences en or massif mauvais pour l’organisme
Ils marcheront sur les terres, arracheront des têtes
Les décrets tardifs n’épongeront pas les dettes
Combien d’raisons d’Etat qu’nos raisons ignorent
Machette ou Kalash aux battements des tambours
Et pour tous ceux qui par chance gémissent encore
Et encore…
C’est bâton dans la roue de secours
Seul but rompre l’allure, sombre est l’azur
Longue est la lutte contre nature
L’univers c’est sûr on y perd nos plumes, nos airs
Et nos vues solitaires nocturnes
On ne compte plus les canailles sur les champs d’ bataille
Les femmes et les enfants d’abord… dans les tenailles
Terreurs – nés d’ démences dévastent, crient, pestent
Prier presque pour crever en avance
On déforme les miroirs ne croyez
Ni vos yeux, ni les cieux, ni les disques durs…
Ni les postures toutes ailes déployées
Des bandits d’ grand chemin briguant l’investiture
« Détruis ma flotte
Au tournant, j’ détruis ton continent »
Tout pour le tout coup pour poudre
Et pourtant malgré les chocs imminents, les antécédents…
Tout à radier rien à résoudre

Ils ont ouvert le feu depuis des lustres
Affiné leur jeu
Pour que tombent ceux qu’ils débusquent
Se jouent des peuples, toujours le verbe au front
L’Histoire ne se construit-elle pas sur ses pertes, au fond ?
On a des mondes que des mondes séparent
Et des visions d’ailleurs qu’écrasent d’immenses écrans
Y’a ces valeurs dont on parle tant, et pour la forme
Lorsqu’ autour y’a ces balles qui perforent
Le temps n’y fera rien, « de passage » on t’a dit
Quand les cieux s’activent à emporter les siens
La roue ne tourne plus
Que pour les mêmes places
Et les mêmes classes sur des terrains trop chers
Qui veut son trône ?
Patientez, affûtez vos langues
Et que ceux d’en face joignent leurs paumes
Les mains d’acier broient du peuple à la carte
Vipères gradées, hautes sphères, combines étouffées
Place aux gâchettes pour une once de pouvoir en plus
Ecarte les têtes et les remords de ton répertoire
D’ici, la paix se lit dans d’autres pages
Des crédits, des geôles et des palais qu’on encadre
Vu des palaces, les pions sont minuscules
De petites mains cherchant la faille jusqu’au crépuscule
Evidemment des pages s’écrivent et se tournent
Evitant les compromis pour la poudre
Ici c’est l’accroche, larmes à l’œil
Parce qu’eux l’ont au poing et la passe à gauche
L’heure est l’ordre, à la conquête
Au commandement des astres à la baguette

Les temps perdus

Leurs cas perdurent et m’enferment sévère
L’encéphalo sature : j’ mesure et tempère
Instinct trompeur altère le jugement
J’ rate le coche, manque de m’étaler durement
Je m’ cantonne au minimum, aux évidences
Et j’abandonne à la vie mes meilleures défenses
Tant j’ laisse échapper et ce sans circonstances
Ces bouts d’instant qui font la différence
Mais la chasse est ouverte chacun son étau
J’vais d’ découverte en découverte
Et c’en est trop
Il est grand temps… et c’est pas rien d’le dire
D’leur faire payer comptant

Qu’ils s’amusent à m’engloutir n’a rien d’étonnant
Et l’inverse serait même surprenant
Va savoir comment loin d’aboutir
J’en laisse crever des moments sans trouver les tenants
J’en ai fait des tests… bien décevants
Accepté l’attente, pris les devants
Des dizaines de piges qu’ils filent entre mes mains
Et j’ regarde passer les trains
Mais j’en ferai des bornes c’est décidé sans rire
J’les aurai leur futur est dessiné
Les plans d’actions bien au chaud, confinés
Les preuves de mon forfait censurées, calcinées
Un sens à l’histoire, motivé par les centaines
De chances de victoire sûres et certaines
Une traque obstinée opérée dans la cervelle
Sur terre, mer, dans les airs même

Les temps perdus…
Tous t’enterrent la cause est entendue
Pendule et ponts suspendus
Nier, laisser faire en rien les restitue
Volontaire exemplaire
Sauver les interludes, braver les interdits
Tout est permis
Mais pour les rattraper, peine elle aussi perdue…

Les discours j’en ai cure, ils m’écoeurent
Et m’ sentir floué m’ sort par les narines
J’parie qu’ quoi qu’il arrive j ’paierai l’ prix fort je sais
Alors qu’on m’ sorte pas les tarifs
Vous comprendrez qu’ j’attende pas mille séquelles et pire
Pour en faire une affaire personnelle
Des fragments d’heure, tous disposés prêts à m’en faire voir
C’est entre eux et moi… point barre
J’me raccroche aux moindres indices laissés par mes cibles
A tout c’ qui s’ rapproche d’une preuve tangible
Invisible et prévisible dans la même balance
Pourquoi s’écarter des effets d’annonce ?
« J’en tiens un, j’ touche au but, j’ le sens »
Tu parles !
T’as pris l’anodin pour un foutu graal
Accélérateurs, carburant principal
Faiseurs de mots justes et lettres capitales
Eux, en qui vivent mes plus belles trouvailles, gît mon hit parade
Ont rasé mes murs fades et largué les amarres

Les temps perdus…
Tous t’enterrent la cause est entendue
Pendule et ponts suspendus
Nier, laisser faire en rien les restitue
Volontaire exemplaire
Sauver les interludes, braver les interdits
Tout est permis
Mais pour les rattraper, peine elle aussi perdue…

Les courants forts

Dans les courants forts, on sème comme on peut dans les espaces
Ils craignent quoi ? Parler par peur de manquer de place
On ne fait que chuter et d’un trait lissé l’allure reprend
Comme croire que la course est maîtrisée
Les prises se fondent et s’ajoutent à nos victoires
Histoire d’envoyer la prose à la fronde
Et qu’on rate le coche ou qu’on froisse nos proches
On a toujours une mesure dans la poche
Quantisé à la croche, voici l’ultime verset
Des festins, brèches de faits dans les averses
Et puis l’apport même infime nous appartient
Retient la ville, ses démons, ses rires et ses baratins
Pouvoir dire et pister les zones creuses, des prises
Tristes d’aspect, de causes neutres
Ne regarde pas, ne retiens rien
Jusqu’à la toute fin, ni brassard ni témoin

Dormez tranquille, fermez portes et fenêtres
Fermez les yeux aussi et merci pour tout
Vous ne souffrirez d’aucune incidence future
Dans ces turbulences on a tranché pour vous
Sens-tu la tourmente sans commune mesure ?
Les eaux dorment… les réseaux mentent à tout rompre
Ce sont des réponses aux monstres fondements
Qui tout bonnement se défendent de tout manquement
Les vents se lèvent laissant l’histoire en l’état insufflant leur nectar dans les tuiles
Et l’espoir des villes… Balayé d’hectares en hectares et pire dans les gestes qui suivent
Sens-tu la distance ? L’insistance ?!
Combien sans assistance défient l’offense accrochés aux branches
Et s’épanchent pour décrire lentement…
Tout un monde après retardement

Pointer du doigt l’étoile
Dix fois toucher l’ toit du monde et passer au travers
Dans les courants forts qu’il tombe des cordes
Ou qu’émergent des cornes sous nos pieds
Dans les courants forts, poussés hors des sillons, mort des signaux… Dessinons !
Des morceaux d’or, de perles rares
Dévorent la vie, son tourbillon

Le thème en boucle, on arpente sans broncher
L’envers de l’instant, de grincements de portes
Avancer d’une case nos chants, par étapes mais pressé
D’atteindre et d’entendre ce qui frappe fort
Entends-tu nos pages, nos codes, nos sorts, nos regards
Bien curieux sous l’écorce
Plein de cette clinquante énergie, plié mais serein
Sous vingt sept printemps
On ne se laisse pas porter
On laisse tout au hasard et par l’art escortés
On calcule peu, mal quand on essaye
Et que reculent ceux que nos phases interpellent
Au centre, entre les reptiles et les fauves
Le sang qui bout, la tête glacée, à qui l’on destine
De fausses routes que l’on ne comptera plus
Et puis l’étrange vue d’une plume alerte à l’instru

Pointer du doigt l’étoile
Dix fois toucher l’ toit du monde et passer au travers
Dans les courants forts qu’il tombe des cordes
Ou qu’émergent des cornes sous nos pieds
Dans les courants forts on arpente sans broncher
L’envers de l’instant, de grincements de portes
Avancer d’une case nos chants, par étapes mais pressé
D’atteindre et d’entendre ce qui frappe fort

Goutte d'eau

Le réveil a sonné… un peu trop tôt
Des bribes de rêve encore aux coins du lit
Feuilleter l’album, chercher l’embellie
Changer la donne, la topographie

Levé… un peu trop vite,
Tête et bord de fenêtre c’est de la dynamite
Gestes gauches, garder son flegme
Toujours à pester sur le monde et les autres en tête

La douche a coulé… un peu trop chaude
Le cumul d’accrocs en dit long sur la journée
J’attendais déjà plus qu’une chose : en terminer
Que l’apéro s’ prolonge et payer ma tournée

Un peu trop tôt…
Un peu trop vite…
Un peu trop vite…
Un peu trop chaude…
Un peu trop tôt…
Un peu trop vite…
Un peu trop vite…

J’ai claqué la porte… un peu trop speed
Pas d’clé, burlesque, goût acide
On refait pas l’histoire, se ressaisir
Broyer du noir on verra ça plus tard

J’ai raté une marche… un peu plus courte que les autres
Chute à vingt centimes
Rattrapage digne à garder dans les mémoires
Puissante montée d’adrénaline et coup d’ sang

Putain… j’ai démarré… un peu trop vite
Accéléré, éclaté les vitres
Blessures profondes… et définitives…
Rude journée ….

Un peu trop tôt…
Un peu trop vite…
Un peu trop vite…
Un peu trop speed…
Un peu trop vite…
Un peu trop tôt…
Un peu trop chaude…

Case départ

Retour à la case départ
Retour aux sources, au souffle, au détail
Une pause à l’aventure, mais pas
A tous ces rythmes obscurs et braves
Retour à la case départ
Boucle fermée
Le jour se lève un peu tard
Retour au calme, retour aux marques
On repartira quand même juste pour voir

Des pas, des mines mouillées sous les rebords des toits
Des nuques et des godasses humides
Des allées pâles illuminent les poussières
Des bouts d’ ciel dégoulinant des gouttières
Retour à la case départ
Calme à la base
Grimace et climat : la rage qui m’en sépare
Le ressentiment s’empare des cartes
Dès lors, retour à la case départ

Des pas, des mines mouillées sous les rebords des toits
Des nuques et des godasses humides
Des allées pâles illuminent les poussières
Des bouts d’ ciel dégoulinant des gouttières
Retour à la case départ
Retour aux sources, au souffle, au détail
Une pause à l’aventure, mais pas
A tous ces rythmes obscurs et braves
Retour à la case départ
Calme à la base
Grimace et climat : la rage qui m’en sépare
Le ressentiment s’empare des cartes
Dès lors, retour à la case départ
Retour à la case départ
Boucle fermée
Le jour se lève un peu tard
Retour au calme, retour aux marques
On repartira quand même juste pour voir

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